Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Article -
Fille de collectionneur, Denise Bleibtreu, de son vrai nom, grandit dans la fréquentation des artistes et des expositions, entourée de tableaux, cubistes notamment. Elle ouvre sa première galerie parisienne en 1944, dans un appartement sis au 124, rue de la Boétie. Avec Vasarely, rencontré au Café de Flore au début de la guerre, elle y crée un atelier de décoration. Avant la Libération, le local accueillera des clandestins et servira de lieu de rendez-vous. Entre autres, pour le premier congrès de la résistance, en présence de Malraux. En 1966, elle ouvre une seconde galerie, boulevard Saint-Germain, afin de présenter ses éditions, des multiples. Cette fois, de plain-pied, avec vitrine et accès direct sur la rue. Outre ces deux galeries, elle inaugurera avec Hans Mayer, en 1967, un espace à Krefeld, en Allemagne (The Who joueront pour le vernissage, remplaçant les Rolling Stones, trop chers…), puis en 1971, un autre à New York, fermé dix ans plus tard.
Interrogée sur ses débuts, la galeriste confesse : « Je ne peux pas dire que ma voix était tout de suite tracée. C’est un parcours de recherche de talents nouveaux. Mon désir était surtout de fuir les terrains battus et de m’éloigner de ce qu’était l’Ecole de Paris, c’est-à-dire tout à fait influencée par Picasso, Matisse, Braque - les grands maîtres de l’époque - et de trouver ma direction. » (*) En plein triomphe de l’art informel tachiste, du lyrisme en peinture, ce choix est loin de faire l’unanimité. « Les critiques considéraient que l’art construit était un art froid. Une critique tout à fait ridicule disait d’ailleurs : la galerie Denise René est très bien placée, rue de la Boétie, puisque c’est le lieu où l’on vend les frigidaires. »
(*) Toutes les citations sont tirées du documentaire sur Denise René de Camille Guichard, avec Anne Tronche, 1998.
Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Voir le contenu : L'expo Niki de Saint Phalle, Jean Tinguley, Pontus Hulten racontée par sa commissaire
Article -
Et si l’histoire de l’art était aussi une histoire d’amour, d’amitié et de liberté farouche ? Guidés par Sophie Duplaix, commissaire de l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguley, Pontus Hulten, découvrez en vidéo un parcours vif et incarné, entre machines folles, explosions de couleurs, visions utopiques et alliances artistiques hors normes. L’exposition fait revivre un trio inséparable et leurs œuvres à la fois ludiques et profondément engagées, jusqu'au 6 janvier 2026 au Grand Palais !
Voir le contenu : Jeu de piste gratuit : imaginez sauver le Grand Palais dans une aventure fictive
Article -
Un monument à défendre, des énigmes à résoudre, une mission à relever… Le Grand Palais vous embarque dans une aventure interactive et gratuite, depuis son application mobile !
Voir le contenu : Portrait de Jean Tinguely
Jean Tinguely, impasse Ronsin, Paris, début des années 1960
Article -
Figure incontournable de l’art du XXe siècle, Jean Tinguely aurait eu 100 ans cette année. Inventeur de machines aussi bruyantes que poétiques, l’artiste suisse a réinventé notre rapport à l’art et à la société de consommation. À découvrir dans l...