J'ai trouvé une Rome de briques, j'ai laissé une Rome de marbre...
Tout comme César l’a fait avant moi, j’ai lancé une politique de grands travaux dans Rome afin d’embellir la ville, qui était exposée aux inondations et aux incendies. Pour lutter contre les crues du Tibre, j’ai nommé un curator alvei qui avait pour mission de surveiller le cours du fleuve dans la ville et de débarrasser son lit et ses rives de tous détritus ; et pour protéger la ville des nombreux incendies, des cohortes de pompiers ont été constitués.
J’ai fait également fait construire de grands aqueducs pour approvisionner Rome en eau ainsi que l'Ara Pacis sur le champ de Mars, et rénover de nombreux sanctuaires, etc.
Je me serais alors vanté comme le rapporte Suétone (Vie d’Auguste, XXVIII) « d’avoir trouvé une ville de briques et d’en avoir laissé une de marbre ».