Le Rêve
Du 17 septembre 2016 Au 22 janvier 2017 Musée Cantini - Marseille
- Description
Description
Au cours de l’histoire, différents domaines de la connaissance se sont intéressés au phénomène mystérieux du rêve tentant de pénétrer ses secrets, de découvrir son sens caché ou sa fonction. Dès l’Antiquité, Egyptiens, Grecs et Orientaux, lui ont attaché une grande importance et interprétaient les songes qu’ils comparaient aux grands mythes collectifs et analysaient comme un avertissement du ciel, des présages ou des visions prémonitoires.
À la fin du XIXe siècle, nombre d’artistes ont représenté le rêve comme la révélation d’un autre univers qui transfigurait la réalité objective ; tenter de peindre l’onirique était, pour eux, une manière de transgresser les frontières de l’art, d’élargir son domaine et d’affirmer ses nouveaux pouvoirs. Cette faculté à déchiffrer l’étrangeté de l’âme pour former des représentations imaginaires peut être considérée comme une métaphore de l’art même.
Les écrits de Freud, au début du XXe siècle, sur l’interprétation des rêves les ont révélés comme la voie privilégiée de l’accès à l’inconscient, qui lie le sujet à ce vaste domaine imaginaire. La psychanalyse a permis la connaissance du rêve considéré comme un rébus surréaliste dont on peut déchiffrer les lois. Les artistes se sont alors aventurés à la rencontre de leur dialogue intérieur, de leurs fantasmes, de ces territoires inconnus, constructions de l’imagination, théâtre des symboles, qui échappent aux contraintes du réel, pour les représenter.
Au fil des arcanes du Jeu de Marseille, l’exposition est une voie intérieure, un rêve.
Exposition organisée par la Ville de Marseille et la Réunion des musées nationaux – Grand Palais
Commissaires : Christine Poullain, conservateur en chef, directrice des musées de Marseille
Guillaume Theulière, conservateur, adjoint à la directrice des musées de Marseille
À la fin du XIXe siècle, nombre d’artistes ont représenté le rêve comme la révélation d’un autre univers qui transfigurait la réalité objective ; tenter de peindre l’onirique était, pour eux, une manière de transgresser les frontières de l’art, d’élargir son domaine et d’affirmer ses nouveaux pouvoirs. Cette faculté à déchiffrer l’étrangeté de l’âme pour former des représentations imaginaires peut être considérée comme une métaphore de l’art même.
Les écrits de Freud, au début du XXe siècle, sur l’interprétation des rêves les ont révélés comme la voie privilégiée de l’accès à l’inconscient, qui lie le sujet à ce vaste domaine imaginaire. La psychanalyse a permis la connaissance du rêve considéré comme un rébus surréaliste dont on peut déchiffrer les lois. Les artistes se sont alors aventurés à la rencontre de leur dialogue intérieur, de leurs fantasmes, de ces territoires inconnus, constructions de l’imagination, théâtre des symboles, qui échappent aux contraintes du réel, pour les représenter.
Au fil des arcanes du Jeu de Marseille, l’exposition est une voie intérieure, un rêve.
Exposition organisée par la Ville de Marseille et la Réunion des musées nationaux – Grand Palais
Commissaires : Christine Poullain, conservateur en chef, directrice des musées de Marseille
Guillaume Theulière, conservateur, adjoint à la directrice des musées de Marseille
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