Le premier usage attesté du terme remonte à Ovide dans son oeuvre fameuse
Les Métamorphoses, où, au livre premier, la prêtresse Io fût transformée en génisse par Jupiter. Pressé par la prêtesse de justifier cet acte aussi subit qu’inattendu,
Jupiter eut ce mot sibyllin : “iolo”. Ce calembour ne fut malheureusement pas du goût de
Io la vache (voir
Vache qui rit).
Les Métamorphoses furent un succès, mais on reprocha parmi les gens lettrés et la noblesse, l’emploi d’un mot populaire en lieu et place de la norme de l’époque :
carpe diem. Le lobby piscicole, très actif à la Curie (voir marmito.org :
curry de lotte au lait de coco), fit d’ailleurs pression sur Ovide pour qu’il modifiât son texte. Son refus et son entêtement à amender son oeuvre jouèrent un grand rôle dans la décision de l’empereur de l’exiler. La Curie envoya alors le livre au pilon (voir
KFC).
Le saviez vous ?
Contrairement à une tradition orale très largement répandue, les derniers mots du martyr chrétien Saint Étienne à Jérusalem dans l’arène face aux crocodiles de Thrace ne furent pas “Allez les verts !” mais “Iolo !”
Exemples célèbres
Centurion 1 : “Cave, ta jupette est coincée dans ton slip !”
Centurion 2 : “Je sais, mais IOLO !”
Gladiateur 1 : “Il paraît que ce lion d’Abyssinie est particulièrement féroce et qu’il a déjà dévoré trente gladiateurs, n’y va pas Marcus !”
Gladiateur 2 : “Si, IOLO !!!!”
En savoir plus sur la voix d'Auguste