Quand Cartier nous fait voyager en Inde...
Quand Cartier nous fait voyager en Inde...
De leur côté, les joailliers européens faisaient l’acquisition de bijoux traditionnels, qui étaient ensuite remontés ou dont les sertissages étaient remaniés en conformité avec l’exotisme que prisaient les créateurs de l’époque. L’esthétique très originale de la bijouterie indienne inspira également les créations les plus novatrices réalisées en Occident.
Découvrez maintenant deux bijoux à admirer dans l'expo, jusqu'au lundi 5 juin 2017
Broche, Cartier, Paris, 1922
Platine, corail, perles et diamants
La forme typiquement indienne du sarpech est ici détournée en broche cliquet, qui combine à l'exotisme du motif l'originalité des matériaux. Aux perles et aux diamants sont en effet associées des petites touches de corail, qui confèrent au bijou originalité et modernité. Les matières premières peu prècieuses permettent alors aux joailliers de renouveler considérablement leur palette.
Broche pendentif, Cartier, Londres, 1924
Broche : Platine, émeraudes, rubis, diamants émaux colorés et or
Gland : perles, perles d'onyx
Chez Cartier, l'inluence de la joaillerie indienne irrigue en profondeur le travail des dessinateurs, qui mêlent avec brio les sources d'inspiration. Ce bijou s'inspire ainsi du bazuband indien, traditionnel bracelet pour le haut du bras, mais il n'en garde ni la fonction initiale - le bracelet est devenu broche - ni les matériaux habituels - l'or a laissé place au platine et à l'onyx, les pierres multicolores ont été supplantées par ces imposantes émeraudes gravées de chaque côté. La forme elle-même s'éloigne du modèle, accordant une large place à un gland noir et blanc typiquement Art déco.
Des grands Moghols aux Maharajahs. Joyaux de la collection Al Thani
Jusqu'au 5 juin 2017 au Grand Palais
Réservez votre billet ICI