Irving Penn à Paris : la mode mais pas que !
Irving Penn à Paris : la mode mais pas que !
Il photographie des artisans avec leurs outils et des vendeurs de rue avec leurs marchandises, en utilisant le même studio en lumière naturelle, le même fond neutre et le même éclairage que pour les séances avec les mannequins. Ce mélange de bouchers, de boulangers et d’ouvriers du luxe constitue un « menu équilibré », comme il aime à le dire. Avec grâce et finesse, Irving Penn s’appuie sur son exceptionnel savoir-faire pour faire poser les modèles et restituer soigneusement leur physionomie ainsi que leur tenue, leurs outils et leurs accessoires. Vogue publie en 1951 les portraits d’Irving Penn dans ses éditions aussi bien américaines qu’étrangères. En célébrant ainsi la vie des ouvriers et des artisans parisiens, Penn s’impose comme un connaisseur de l’homme du peuple.
Ecoutez Jérôme Neutres, co-commissaire de l'exposition, nous parler des assistants de Penn lors de son séjour à Paris, dont les noms ne vous seront pas étrangers ...