Hormis durant quatre années d'interruption, Vallotton a toujours pratiqué la peinture de paysage, recomposant à sa manière une nature étudiée sur le motif.
Marie Darrieussecq, écrivain et psychanalyste qui a reçu le prix Médicis 2013, nous fait découvrir des nus de l'artiste et se penche sur la question de l'érotisme chez Vallotton
Dans le cadre de la Nuit Blanche et de l'exposition Félix Vallotton : Le feu sous la glace, le Grand Palais a embrasé sa terrasse au rythme de Pilooski et de Tristesse Contemporaine.
Munis de leur carnets et crayons, les dessinateurs Joann Sfar et Mathieu Sapin parcourent l'exposition Félix Vallotton et décortiquent certaines oeuvres du peintre.
Après une période particulièrement difficile, tant financièrement que moralement, Vallotton accède dans les années 1890 à une certaine reconnaissance, assortie d'une relative prospérité. Une tranquillité nouvelle pour lui, qui affleure dans ses œuvres.
Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Octave Mirbeau, Félix Fénéon, Jules Renard... Ami des écrivains et poètes de l'avant-garde, Vallotton a toujours fréquenté les milieux littéraires.
L’intitulé de l’exposition dit toute la dualité de ce peintre qui souffle le chaud et le froid. Fabuleux graphiste au trait délicat (dans ses toiles mais aussi ses xylographies en noir et blanc), chef d’orchestre de compositions complexes, il reste un artiste au style protéiforme.
Entrez dans l’inconscient de Félix Vallotton grâce à cet album réalisé par le psychiatre et psychanalyste J.D. Nasio et découvrez l’exposition Vallotton sous un nouvel angle !
Emploi strict du noir et blanc, trait cinglant, humour grinçant : la modernité des gravures et des dessins de presse de Vallotton est une référence pour de nombreux créateurs d’images contemporains notamment pour l'auteure de la bande-dessinée Persepolis Marjane Satrapi.
Les scènes de la vie intime ou conjugale sont une composante majeure de l’œuvre vallotienne. Donnant lieu à des interprétations symboliques où l’intensité des passions n’est jamais loin du conflit entre pulsions et interdits.
Loin d'avoir été un portraitiste mondain ou officiel, Vallotton a néanmoins peint de nombreux portraits tout au long de sa vie. A commencer par ses propres autoportraits, reflets de l'état d'esprit du moment, inquiet et mélancolique à ses débuts, ou plus optimiste (« Autoportrait » de 1897) quand enfin se manifeste le succès.
Peu d'enfants figurent dans la peinture de Vallotton: sans doute sa lucidité féroce ne pouvait-elle s'appliquer à l'âge tendre et encore innocent propre à l'enfance. Il a pourtant laissé quelques unes des plus belles représentations d'enfants qui soient, sans pour autant édulcorer sa vision critique, et parfois ironique.