En revanche, plusieurs de ses conseillers défendaient l’idée d’une alliance matrimoniale et diplomatique avec un prince étranger. Comme auparavant les portraits jouèrent un rôle primordial et les artistes voyagèrent d’une cour à l’autre pour portraiturer la reine et ceux qui se disputaient sa main. Ce type de transactions offrait aux artistes l’opportunité de s’implanter à la cour : par exemple, en 1561, Steven Van Der Meulen accompagna une ambassade auprès d’Éric XIV de Suède dont il fit un portrait en pied présenté plus tard à la reine. Il deviendra « Steven, peintre de renommée » et fit carrière à Londres. Parmi les prétendants d’Élisabeth figuraient aussi Ferdinand et Charles d’Autriche, les archiducs Habsbourg, et en France Henri, duc d’Anjou et son frère Hercule-François. Mais une telle union, avec Hercule-François, de dix-huit ans son cadet, était inacceptable aux yeux de ses sujets protestants, les négociations furent donc interrompues en 1581.
Et jamais Élisabeth ne se maria, restant la Reine Vierge...
Pour vous faire découvrir l'exposition Les Tudors jusqu'au 19 juillet au Musée du Luxembourg, (re)découvrez les "Fun Facts Tudors". Les petites histoires dans l'Histoire de cette célèbre dynastie...