"Fragonard amoureux. Galant et libertin" : les derniers jours
Vous avez jusqu'au 24 janvier 2016 pour tomber sous le charme de l'exposition "Fragonard amoureux. Galant et libertin" au Musée du Luxembourg. Faites vite ! Voyez ce qu'il ne faut pas manquer.
Réunissant peintures, dessins et ouvrages illustrés, au contenu érotique parfois explicite, l’exposition du Musée du Luxembourg met pour la première fois en lumière l’œuvre de Fragonard à travers ce prisme amoureux, la resituant à la croisée des préoccupations esthétiques et morales du siècle des Lumières.
À travers une sélection exceptionnelle de plus de 80 œuvres célèbres ou plus confidentielles, le parcours dévoile Fragonard peintre, mais aussi dessinateur et même illustrateur, avec les dessins qu’il réalisa pour les Contes de La Fontaine (prêt exceptionnel du musée du Petit Palais) et le Roland furieux de l’Arioste.
Tout au long de ce parcours, les œuvres de Fragonard sont mises en regard avec celles de certains de ses contemporains avec qui il noua un dialogue fécond autour de la représentation du sentiment amoureux : François Boucher, Jean-Baptiste Greuze ou encore les illustrateurs Charles Eisen et Jean-Michel Moreau le jeune ainsi que les écrivains Diderot, Rousseau, Crébillon ou Claude-Joseph Dorat.
Parmi les œuvres à voir : - Le Verrou - L'Enjeu perdu ou Le Baiser gagné - La Servante justifiée, illustration des Contes de La Fontaine - Les Amants heureux ou L’instant désiré
Entre la réalité de l'empire colonial et ses représentations en peinture, il y a tout un monde. Découvrez comment les arts plastiques ont contribué à voiler les dures réalités de l'empire britannique
De nombreux portraits d'enfants sont présentés dans l'exposition. Le XVIIIe siècle est l'essor des sentiments et des relations personnelles dans la société anglaise, notamment grâce aux écrits de Rousseau. Découvrez deux des portraits de Reynolds, pleins d'humour et de références au passé !
À partir des années 1760, Joshua Reynolds et Thomas Gainsborough s’imposent en Angleterre dans le domaine du portrait. Tous deux obtiennent des commandes royales et sont des « peintres du roi ». La critique de l’époque les opposait régulièrement et ils en ont certainement joué en produisant des œuvres dans l’intention délibérée était d’inviter à la comparaison. Leur rivalité était même devenue un spectacle !
Préparez votre visite en écoutant la co-commissaire de l'exposition vous expliquer ce qui vous attend au Musée du Luxembourg jusqu'au 16 février 2020 !