L’apogée d’un roi, le triomphe d’un peintre : Velázquez

30 avril 2015
De retour à la Cour en 1631, Velázquez retrouve le chemin de son atelier...

Diego Velazquez, Balthasar Carlos et son nain, vers 1631, 128 x 102 cm, huile sur toile, Museum of Fine Arts, Boston, © Museum of Fine Arts, Boston

Sa première mission est de fixer les traits du nouvel héritier, Baltasar Carlos, né à la fin de l’année 1629. La monarchie connaît ses beaux jours. Cet optimisme convainc Philippe IV et son ministre de se lancer dans une grande entreprise monumentale, l’édification d’une nouvelle résidence aux portes de Madrid : le Buen Retiro. La construction est rapide et l’esprit du lieu réside autant dans les bâtiments que dans les jardins d’agrément qui les entourent.



Velázquez est au coeur du projet avec Les Lances (La reddition de Breda) et les portraits équestres peints pour le Salon des Royaumes, point d’orgue des intérieurs, ou avec le Saint Antoine et Saint Paul au désert exécuté pour l’ermitage de San Pablo dans le parc.

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