L'art avant la révolution mexicaine : les antécédents

7 novembre 2016

José María Jara, La Veillée funèbre, 1889, Museo Nacional de Arte, INBA

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le romantisme ainsi que l’émergence du courant réaliste permirent la diversification des sujets et l’évolution de la composition dans la peinture académique mexicaine. Les scènes de genre, de plus en plus prisées, et les portraits collectifs des familles de l’oligarchie peints par des artistes comme Tiburcio Sánchez et José M. Jara sont représentatifs de cette période. Leurs œuvres font appel aux canons figuratifs de l’époque : idéalisation bucolique du jardin où posent d’élégants enfants, ou recueillement mystique dans une chapelle baroque.

Les exigences du réalisme dans l’exécution des physionomies, des costumes et des accessoires font de ces deux œuvres l’expression même du naturalisme par le traitement des carnations, des couleurs et des lumières naturelles. Cette représentation de deux réalités opposées reflète la multiplicité des composantes ethniques, économiques et culturelles du Mexique.



La Veillée funèbre de José M. Jara fut assimilée au réalisme français et valut à l’artiste une médaille de bronze lors de sa présentation au pavillon mexicain de l’Exposition universelle de Paris en 1889.


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