Hormis durant quatre années d'interruption, Vallotton a toujours pratiqué la peinture de paysage, recomposant à sa manière une nature étudiée sur le motif.
Vallotton reprendra souvent par la suite ce type de paysages, vues de couchers de soleil et de bords de mer: la découverte de l'océan en 1890 fut en effet pour ce natif des Alpes un choc émotionnel et esthétique profond. Les sous-bois et les reliefs montagneux – bien qu'il prétende, en 1921, ne pas aimer la lumière de la montagne - forment également des motifs de choix jusqu'en 1905, qui marque une interruption dans sa production de paysages.
Production qu'il reprend en 1909, à l'occasion d'un séjour à Honfleur. Sur la Côte de Grâce, un bouquet de pins parasols lui inspire « Derniers rayons », composition japonisante parfaitement maîtrisée, au graphisme élancé, et dont le mouvement évoque étrangement celui du couple de « La Haine ». Mais l'atmosphère générale, baignée par la lumière du soir, y est ici beaucoup plus paisible.
Le Grand Palais a été créé pour accueillir pendant l’Exposition universelle de 1900 une grande rétrospective d’art français et européen. Point fort d’un quartier lui également conçu à cette occasion, le monument, qui est resté au fil du temps une destination culturelle incontournable, fête aujourd'hui ses 120 ans !
Malgré la distance nous sommes toujours en lien avec vous ! La consigne est de rester chez soi alors le Grand Palais vous propose des contenus en ligne sur son site et ses réseaux sociaux, découvrez le programme.
Philippe Ligot, président d’ATHEM et scénographe a répondu à nos questions sur l’incroyable dispositif technique mis en place pour l’événement Wim Wenders sous la verrière du Grand Palais.