Après la guerre, l'heure est à la volonté de bonheur. Le taux de natalité s'accroît et la consommation grimpe en flèche. Le Salon des arts ménagers lance alors, à quelques semaines de Noël 1950, le Salon de l'enfance.
Le rêve d'un pays de cocagne prend vie sous la Nef, où tout est organisé pour le plaisir des enfants. Ferry-boats télécommandés, toboggans, manèges, livres illustrés, animaux vivants, personnages imaginaires : une journée suffit à peine pour se rassasier de toutes ces merveilles. Jusqu'en 1960, le conte de fées se poursuit au Grand Palais.