Les mots de l'expo : Krak des Chevaliers

A propos du Krak des chevaliers







Château-fort : En syriaque, « Krak » signifie forteresse. Le Krak des Chevaliers est connu sous plusieurs noms, Krak de l’Hospital, Qalat al-Hosn (« Forteresse imprenable »), Hisn al-Akrad (« château des Kurdes »). Il est l’un des exemples les plus éclatants de l’architecture militaire médiévale. Il illustre les échanges culturels et le développement de l’architecture militaire au temps des Croisades, du 11e au 13e siècles. Situé dans l’ouest de la Syrie, il a été inscrit en 2006 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

Croisades : Au Moyen-Âge, les croisades sont lancées pour retrouver l’accès aux lieux de pèlerinage chrétiens en Terre Sainte. La première croisade débute en 1096 et aboutit à la formation des Etats latins d’Orient, entraînant sept autres croisades, jusqu’en 1291.

 

Chevaliers de l’Hôpital : Les Chevaliers de l’Hôpital, ou Hospitaliers, gèrent le fort de 1142 à 1271, après que Raymond II, comte de Tripoli leur a confié cette mission. Il s’agit de chevaliers rattachés à l’ordre de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem, qui deviendra ensuite l’ordre de Malte, un groupe religieux catholique hospitalier et militaire. L’ordre joue en Terre sainte un rôle militaire très important, à l’instar des Templiers.

 

Mamelouks : En 1271, le sultan des Mamelouks conquiert le Krak des Chevaliers. Les Mamelouks étaient à l’origine des esclaves turco-mongols au service des sultans ayyoubides (1171-1341), dont ils avaient assuré le pouvoir et le prestige militaire. Dans la seconde moitié du 13e siècle, le mouvement croisé s’essouffle, la garnison du Krak s’élève alors à 300 hommes, et c’est ce moment que choisit Baybars, sultan des Mamelouks pour s’emparer de la place-forte.

 

Réseau défensif : Le Krak des Chevaliers est le nœud principal dans le maillage des forteresses qui assurent la défense et la domination des territoires. On aperçoit notamment depuis ses tours les forteresses de Chastel Blanc à l’est et d’Akkar au sud. Des feux d’alarme pouvaient être allumés en cas d’attaque, et ainsi prévenir les autres châteaux-forts du comté de Tripoli.