Conformes à son esprit d’ouverture empreint de diversité, les muses de Jean Paul Gaultier ne répondent à aucun critère préétabli. Soucieux de renverser les codes et de mettre à mal les tabous en matière de canons esthétiques, ce dernier a en effet très vite manifesté un intérêt particulier pour les physiques singuliers.
La beauté chez Gaultier se définit autrement, à la périphérie des diktats imposés par le monde de la mode et de ses images sur papier glacé. « Mon œil allait toujours vers celles qui étaient différentes. » confie-t-il. Au delà du physique, ce qui intéresse Jean Paul Gaultier c’est la « dégaine » à l’image de Farida Kelfa, sa muse préférée aux racines nord-africaines « Je trouve une fille dans la rue qui me semble bizarre et un peu sensuelle, elle s'appelle Farida. Finalement elle se révèle d'une très grande beauté. La vulgarité est moins une apparence physique qu'une attitude morale. Alors, mes mannequins peuvent être rondes, elles peuvent être toutes petites ou très grandes, avoir une poitrine et des hanches très larges. »
En juillet 2014, Jean-Paul Gaultier invite Conchita Wurst, chanteur et draq queen à barbe pour clore son défilé Couture et déclare : « il inaugure un genre nouveau qui combine attributs de la virilité et grande féminité. C'est un mélange incroyable. C'est un acte de courage et de beauté de vivre sa vie comme on en a envie. »
Novateur et fin portraitiste, Seydou Keïta sait anticiper les besoins de ses clients et c’est l’une des raisons de sa grande popularité. Le photographe malien accorde une importance de choix aux accessoires et à la mise en scène de ses modèles.
Apprenez à connaître un peu mieux "le secret le mieux gardé de l'art moderne". L'artiste portugais Amadeo de Souza-Cordoso est au Grand Palais jusqu'au 18 juillet 2016.