Dans sa première exposition, organisée à Madrid en 1951, Antonio Saura présente des œuvres qu’il qualifie d’« oniriques ».
À Paris, trois ans plus tard, il rejoint le milieu du surréalisme parisien converti à l’abstraction lyrique, au sein duquel se réactualise l’automatisme des premiers temps du mouvement. D’une palette momentanément réduite aux seuls noirs et blancs, l’artiste tire portraits imaginaires, nus véhéments et ses premières Crucifixions.
En 1968, il décide de faire du papier le support exclusif de son art. La publication de son pamphlet « Contre Guernica » (1982) vise à réactiver la charge politique et historique du tableau de Picasso, qui a alors rejoint le musée du Prado.
Après avoir revisité Vélasquez et Goya, Saura exécute en 1983 une série d’œuvres conçues à partir de la Femme au chapeau bleu de Picasso. « Dora Maar travestie en Philippe II », écrit l’artiste, qui associe Vélasquez et Picasso pour faire de ses œuvres autant de monuments à la peinture espagnole.
Du délicat brin d'herbe de Dürer, au ciel lumineux de Fragonard, en passant par « le jardin planétaire » de Gilles Clément : c’est le printemps au Grand Palais !
Dans les années 1940, Mexico devient une destination privilégiée pour les artistes européens cherchant à fuir les persécutions politiques qui frappent alors l’Europe.
Une plaque commémorative a été apposée sur la façade de la dernière demeure parisienne du peintre Amadeo de Souza-Cardoso, au 20 rue Ernest Cresson dans le 14ème arrondissement à Paris.
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