Tous les secrets de l'oeuvre de Gauguin "Vairumati"

30 octobre 2017
Que signifie cette toile de Gauguin et que nous a révélé sa restauration à l'occasion de l'exposition ?

Paul Gauguin réalise Vairumati lors de son second séjour à Tahiti, en 1897. On retrouve la même jeune femme et l'oiseau blanc dans la grande toile D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?. Elles seront d'ailleurs exposées toutes les deux à Paris en 1898 dans l'exposition que le marchand Ambroise Vollard consacre à l’artiste. 



 
Paul Gauguin, Vairumati, 1897, Huile sur toile. Paris, Musée d'Orsay © Rmn-Grand Palais (musée d'Orsay) / image Rmn-GP

Le mythe de Vairumati 

Gauguin raconte le mythe maori de Vairumati dans les ouvrages Ancien culte mahorie et Noa Noa : Oro, fils du dieu créateur Ta’aora, voulut prendre pour femme une jeune mortelle afin de fonder avec elle une race supérieure à l’homme. Ses sœurs, les déesses Haoaoa et Teuri, parcoururent les îles à la recherche d'une femme digne du Dieu. C’est à Bora Bora, près d’un lac, que le dieu fut charmé par la belle Vairumati. Chaque soir, le dieu descendait du ciel jusqu’à Vairumati par un arc-en-ciel. De leur union naquit Rai Hoa Tapu qui fonda la société des Aréois, une secte autrefois très influente et vénérée à Tahiti dont les mœurs choquèrent profondément les premiers européens arrivés dans les îles. 





 
Les secrets de fabrication de l'oeuvre

À l’occasion de sa restauration en 2017, une documentation scientifique ainsi qu’une étude de la technique picturale ont été réalisées au Centre de recherche et de restauration des Musées de France.

Claire Bernardi, commissaire de l'expo, et Claudia Sindaco, restauratrice, nous dévoilent les secrets de la création de cette toile et nous en apprennent plus sur les techniques utilisées par Gauguin ! 

 







Retrouvez cette toile dans l'exposition Gauguin l'alchimiste au Grand Palais

Jusqu'au 22 janvier 2018



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