Une fastueuse horloge-automate, dite « Nef de Charles Quint »

Augsbourg, capitale de l'Empire au XVI^e siècle, était
réputée pour ses orfèvres comme pour ses horlogers.
On compte encore aujourd'hui environ 25 horloges -automates provenant
de ces ateliers, dont trois en forme de navire. Ces trois nefs sont encore
conservées, l'une à Londres (British Museum), la seconde
à Vienne (Kunsthistorisches Museum) et la dernière à
Ecouen au musée de la Renaissance. Celle-ci, dite " de Charles
Quint " est une magnifique pièce d'orfèvrerie munie
d'un orgue miniature. Comment faut-il interpréter cet objet :
Jouet de prince, horloge ou exaltation symbolique du Saint-Empire ?
Une cinquantaine d'œuvres (pièces d'orfèvre, tapisseries,
dessins, gravures) montrent les multiples facettes de ces véritables
jouets animés et musicaux créées pour la cour impériale
des Habsbourg.