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L'exposition aborde la question de la permanence et des évolutions artistiques observées aux marges du nord de l'Europe entre le VIIe et le XIIe siècle, au temps de la christianisation. Pour la première fois depuis près de quinze ans, une grande manifestation sur l'art de cette période en Europe du Nord, nous propose de découvrir ou redécouvrir quelques-unes des pièces les plus spectaculaires des pays celtes et scandinaves.
Si l'Europe porte le nom grec d'une princesse phénicienne, c'est au Moyen Âge que s’est forgé le concept et défini l'espace géographique. Dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, cette exposition propose un projet fort par sa nouveauté et la richesse de son contenu.
L'expansion du christianisme au-delà des limites de l'Empire romain à partir du Ve siècle, contraint l'Eglise à prendre en compte des influences culturelles multiples. A la différence des régions christianisées, soumises à l'administration romaine, les ecclésiastiques en mission d’évangélisation dans ces nouveaux territoires ne bénéficient pas d’un soutien politique ferme. Aussi, face aux défis de la diversité des civilisations et des croyances, l'Eglise cherche à utiliser l’art comme facteur d’intégration des différences culturelles.
Loin de prétendre à une présentation exhaustive de l'art et de l'archéologie des civilisations celtes et scandinaves médiévales, il s'agit ici d'un éclairage nouveau sur la manière dont une institution devenue toute puissante en Occident, l'Eglise romaine, emploie la création artistique pour s'implanter et transmettre son message à des populations en cours de conversion. Une sélection d’environ 80 œuvres, (sculpture, orfèvrerie, enluminure) principalement venues des collections d'Irlande, Angleterre, Pays de Galles, Ecosse, Danemark, Suède et Norvège, illustrent ce propos. L’exposition se déroule dans les deux premières salles du musée. Son parcours, géographique et chronologique, est divisé en deux parties : Les Îles britanniques et la Scandinavie.
Les Iles britanniques
Christianisée très tôt, l’Irlande met ses propres ressources artistiques au service du christianisme. Quelques remarquables enluminures illustrent le rôle essentiel joué par les moines irlandais à l'origine de la diffusion des modèles esthétiques vers l’ensemble de l’espace des îles britanniques. Des œuvres galloises et écossaises témoignent de l’importance de cet héritage irlandais tout en révélant les spécificités de chacun de ces territoires. La venue en France d'œuvres écossaises prêtées par le National Museum of Scotland constitue un événement. On pourra voir ainsi des découvertes archéologiques majeures de l'Ecosse, comme les fibules de Rogart, les stèles et croix de Monifieth ou encore l'impressionnante chaîne picte de Whitecleugh. L'Evangéliaire du College of Arms ou la croix-reliquaire du Victoria and Albert Museum (Londres) confirment le rôle de l’Angleterre, plaque tournante entre le monde celte et le monde scandinave.
La Scandinavie
Loin d’être exclusivement des pirates sanguinaires, communément associés aux Vikings, les Scandinaves sont aussi un peuple de commerçants et d'explorateurs, largement ouverts sur les civilisations et les religions du monde européen, mais aussi du Proche-Orient. Ils sont très tôt en contact avec des objets caractéristiques du christianisme. Les croix sont utilisées en pendentifs de bracelets ou de colliers. Dès le début du IXe siècle, le christianisme progresse, et peu à peu, chrétiens et païens cohabitent dans une même famille. A côté des objets importés, les Scandinaves chrétiens fabriquent des objets tels que le Crucifix de Birka du musée historique de Stockholm ou la Croix d'Oro du musée national de Copenhague qui marquent l'adaptation des formes chrétiennes aux pratiques locales. Face au crucifix arboré par les chrétiens, les Scandinaves développent un signe païen d'appartenance fort, le Marteau de Thor d'Erikstrop. Les deux religions cohabitent longtemps et après l’an mil, les objets prennent des dimensions monumentales où se mêlent scènes chrétiennes et païennes tels le portail de Vegusdal de l’Université d’Oslo ou les fonts baptismaux d’Ardre du musée de Stockholm.
Commissaires
Isabelle Bardiès-Fronty, conservateur au musée de Cluny – musée national du Moyen Âge
Xavier Dectot, conservateur au musée de Cluny – musée national du Moyen Âge
Partenaires de l'exposition :
Nouvel Observateur
La Croix
Europe 1
Informations pratiques
Accès
Métro ligne 10 arrêt : Cluny la Sorbonne, Saint Michel ou Odéon.
RER C, arrêt : Saint Michel. RER B arrêt : Cluny La Sorbonne.
Bus 21, 27, 38, 63, 85, 86, 87 arrêt : Cluny la Sorbonne
Réunion des musées nationaux
Annick Duboscq
01 40 13 48 51 / 06 86 92 32 94
Laurène Dancla
01 40 13 48 60
Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge
Marie-Christine Gérand
01 53 73 78 15 / 01 53 73 78 32
Cette exposition est organisée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008).
Visitez le musée du Moyen Âge - Thermes et Hôtel de Cluny
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