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Tout sur l’artiste peintre plasticienne Niki de Saint Phalle. Une bio en chiffres et en lettres : top chrono !
Niki de Saint Phalle lors de sa séance de tir réalisée dans une cour à Stockholm, le 14 mai 1961, avant l’ouverture de l’exposition "Rörelse i konsten" au Moderna Museet (17 mai-3 septembre 1961)
Signature de Niki de Saint Phalle, extraite de l'affiche "Vive l'amour"
Catherine Marie-Agnès est la deuxième d'une fratrie de cinq enfants composée de trois filles et deux garçons. Sa mère, Jeanne Jacqueline Harper (1909-1978) est Américaine, et son père André Marie Fal de Saint Phalle (1906-1967) est Français.
En 1930 : Catherine Marie-Agnès naît dans une famille ruinée. Le krach boursier de 1929 met en faillite la banque Saint Phalle & Compagny dont le père de Niki est propriétaire avec ses six frères, et la famille perd sa fortune. Elle se dit être une "Enfant de la Dépression", en référence à cette période mondiale historique que l'on appelle la "Grande Dépression", mais aussi à la dépression de sa mère causée par l'infidélité de son mari.
À 1 an : en 1931, ses parents l'amènent en France, dans la Nièvre. Elle vit à la campagne, chez ses grands-parents paternels jusqu'en 1933, sans sa mère qui est repartie aux États-Unis.
À 2 ans et demi : en août 1933, elle rejoint ses parents aux États-Unis, à Greenwich. Elle y sera élevée par une nounou surnommée "Nana".
À 3 ou 4 ans : sa maman lui donne un nouveau prénom, "Niki" qu'elle gardera toute sa vie.
À 6 ans : en 1936, elle vit à New York, 88th East Street. Elle fréquente l'école religieuse du Sacré Cœur où son cours préféré est la calligraphie. Elle apprend à écrire des lettres bien formées.
À 6 ans : en 1936, Catherine Marie-Agnès passe son temps à dessiner des "dessins complexes, avec d'innombrables lignes courbes, qui ressemblaient à ceux des peuples primitifs".
À 11 ans : en 1941, elle monte une pièce de théâtre et fait participer des enfants de son voisinage. Elle joue le premier rôle.
À 14 ans : en 1944, elle peint le sexe des statues de son école en rouge, en signe de rebellion.
À 17 ans : en 1947, elle suit des cours d'art dramatique.
« Un jour, j’avais alors 17 ans, je suis allée à un bal. Là, j’ai rencontré un homme qui possédait une agence de mannequins. Il m’a demandé si ça me plairait de devenir mannequin. J’ai dit oui »
À 3 ans : en 1933, Niki de Saint Phalle quitte La France (la Nièvre) pour New York.
À 21 ans : en 1941, elle retourne en France, à Paris, où elle rejoint groupe artistique des Nouveaux Réalistes.
« Je ne ressentais aucun sentiment national. Je ne me sentais ni française ni américaine » - Niki de Saint Phalle, Lettre à Pontus Huten, New York, octobre 1991.
Niki de Saint Phalle voyage en Allemagne, à Cologne, au Guatemala et au Mexique où elle visite le Yucatán et des sites précolombiens qui influencent son travail. En Espagne, à Madrid et Barcelone, elle découvre le travail de l'architecte Antoni Gaudí qui la fascine. Elle réalise tout au long de sa vie de nombreuses œuvres publiques partout dans le monde : en Suisse, L’Ange protecteur de la gare de Zurich, en Italie (en Toscane), son Jardin des Tarots ou en Israël (Jérusalem), le Golem.
Caractéristiques de son œuvre
Si on associe souvent Niki de Saint Phalle au Nouveau Réalisme, son art s'est en réalité développé dans plusieurs directions. Ces changements d’orientation trouvent en général une explication dans les expériences marquantes de sa vie. Mais si les sujets sont différents, l'art de Niki suit une logique commune : celle d'intégrer les épisodes de son histoire personnelle systématiquement dans son travail. Par exemple, lorsqu'elle souffre d'une maladie grave au niveau des poumons, cela lui inspire la série des Skinnies, ces sculptures filiformes traversées par le vide qui aident l'artiste à respirer.
Niki de Saint Phalle a une vision thématique de l'art :
Peindre calmait le chaos qui agitait mon âme et fournissait une structure organique à ma vie sur laquelle j’avais prise. C’était une façon de domestiquer ces dragons qui ont toujours surgi dans mon travail tout au long de ma vie et cela m’aidait à me sentir responsable de mon destin. Sans cela, je préfère ne pas penser à ce qui aurait pu m’arriver.
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