Cet été, retrouvez les podcasts autour de nos dernières expositions. Au programme de cette session de rattrapage, deux conférences sur l'influence de la photographie de Seydou Keïta !
On a oublié de vous dire, mais c'est l'été ! Alors pour rythmer vos journées, soirées et autres moments animés, revivez nos expositions passées en musique. Quoi de mieux que de commencer avec la playlist soigneusement concoctée par Aline Afanoukoé à l'occasion de l'exposition Seydou Keïta ? Non, vraiment, on ne voit pas !
En 1998, André Magnin immortalise une séance photo de Seydou Keïta pour Harper’s Bazaar et Tati. A cette occasion, le galeriste interroge l'artiste sur ses débuts, à Bamako, en 1945, mais aussi sur sa technique ou ses fonds, devenus des symboles emblématiques de son travail.
Comment traduire l’amour profond de l’artiste pour la photographie ? Pour réaliser ce portrait documentaire, Brigitte Cornand a demandé à Seydou Keïta s’il accepterait d’organiser une séance de prise de vue, en extérieur et à la lumière du jour, comme à ses débuts. C’est à cet évènement exceptionnel que nous convie ce film.
Novateur et fin portraitiste, Seydou Keïta sait anticiper les besoins de ses clients et c’est l’une des raisons de sa grande popularité. Le photographe malien accorde une importance de choix aux accessoires et à la mise en scène de ses modèles.
En 1997, Seydou Keïta alors âgé de plus de 70 ans est consacré par une grande exposition monographique à New York. Accompagné par le galeriste André Magnin, il y retrouve également Jean Pigozzi qui fut parmi les premiers à découvrir son travail.
Ce collectionneur d’art africain avait repéré quelques années plus tôt, au cours d’une exposition collective, deux clichés marqués « photographe inconnu, Mali »…
Pour l’exposition Seydou Keïta, l’équipe de Boutiques de Musées du Grand Palais a souhaité promouvoir l’artisanat africain en s’associant avec la Compagnie du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO). Portrait de cette association.
La reconnaissance de l’œuvre de Seydou Keïta dans les années 90 ouvre un nouveau chapitre. En levant le voile sur son travail, c’est tout un pan de l’histoire de l’Afrique de l’Ouest qui se révèle aux yeux de l’Occident.
"Vous êtes Seydou le mécanicien, mais nous recherchons Seydou Keïta le photographe". C'est ainsi que trois visiteurs l'abordent aux abords de son studio de Bamako.
La cocasse confusion dissipée, c'est avec stupeur qu'ils découvrent les négatifs conservés par l'artiste. Artiste, par ailleurs, également très doué en mécanique... À près de 70 ans, c'est un tournant dans sa carrière, ses photos s'exposent désormais dans le monde entier et son œuvre bénéficie d'une reconnaissance internationale. Ces images extraites du film de Cosima Spender sont un précieux et rare témoignage de l'artiste.
Passionné de mécanique, c’est penché sur une moto que Seydou Keïta accueille Jacques Goldstein. Dans cet extrait du documentaire « Regards Noirs », le réalisateur interroge l’artiste sur la place de la photographie au Mali, ses techniques de travail et la vie de son studio quand tout Bamako y défilait. Un témoignage précieux et sensible dans les rues de la capitale malienne.
Souvenirs de famille, nostalgie de l’enfance, visages de l’Afrique, les témoignages recueillis au foyer Bara, le « petit Bamako » de Montreuil, nous montrent à quel point le photographe a imprimé une trace précieuse et indélébile dans la culture malienne. Mais son œuvre, sensible et unique, résonne de manière universelle !
Inna Modja a donné un concert à l’issu du vernissage de l’exposition Seydou Keïta. Fière de rendre hommage à Seydou Keïta et au Mali, elle a aussi évoqué des problématiques qui lui tiennent à cœur tel que l’accès à l’eau en Afrique et la situation des migrants. La direction artistique de la soirée était assurée par l'animatrice de radio et de télévision Aline Afanoukoé.