Conférences

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Les rendez-vous du mercredi soir à 18 h 30

Entrée gratuite
Accès prioritaire à l’auditorium sur présentation d’une invitation à retirer au comptoir d’accueil à compter de sept jours avant la date de la manifestation.

Adresse : Square Jean Perrin 3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris (Auditorium, entrée Champs-Elysées)
Téléphone : +33 (0)1 44 13 17 17
Courriel

Mercredi 3 mars :

Turner et ses peintres : l’exposition

Par Guillaume Faroult, conservateur au musée du Louvre et commissaire de l’exposition
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L’exposition « Turner et ses peintres » montre pour la première fois en France les oeuvres de Turner confrontées avec les tableaux des maîtres qui l’ont inspiré. C’est l’aboutissement des recherches menées depuis de nombreuses années par les spécialistes de l’artiste. La conférence de Guillaume Faroult, commissaire de l’exposition avec David Solkin et Ian Warrell, retracera la carrière de ce peintre génial en étudiant la diversité des dialogues fructueux qu’il a entretenus avec ses peintres de prédilection et
qui ont nourri son singulier et magistral parcours.
Son exposé abordera également certains aspects spécifiques à l’étape parisienne de l’exposition. À l’issue de cette conférence, une séance de dédicace sera organisée à la librairie.

Mercredi 10 mars :

Turner, un artiste en rivalité

Par Pierre Wat, professeur d’histoire de l’art, Université de Provence, Aix-Marseille
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L’ambition d’être peintre, ce désir dont Turner est l’incarnation la plus extrême, ne pouvait s’accomplir que dans une vaste compétition. Tout artiste, ancien ou contemporain, était un rival autant qu’un pair.
Qu’il rende un hommage, comme il le fit avec Claude Lorrain, Raphaël, ou Rembrandt, ou qu’il expose avec ses pairs, comme Constable, il s’agit d’abord de se mesurer à… : d’établir la valeur de son talent par rapport
aux autres. Cet homme concevait la pratique de la peinture comme un combat où seule la victoire était belle.
À l’issue de cette conférence, une séance de dédicace sera organisée à la librairie.

Mercredi 17 mars :

Turner et l’Italie

Par Barthélémy Jobert, professeur, vice-président du Conseil Scientifique de Paris-Sorbonne
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Jusqu’à plus de quarante ans, l’Italie fut pour Turner une réalité imaginée, voire fantasmée, mais non vécue. Il ne se rendit en effet pour la première fois au-delà des Alpes qu’en 1819, pour y retourner régulièrement ensuite pendant plus de vingt ans. Connue d’abord par les maîtres, également par le filtre d’une société britannique imprégnée par le « Grand Tour », l’Italie fut après pour lui un lieu d’expérimentation technique et stylistique, où se manifeste pleinement l’artiste en voyage, mais sans que la question du sujet et de sa signification en soit pour autant négligée ou totalement oubliée. Turner y devient ainsi à son tour,
un « maître » pour les générations futures.

Mercredi 24 mars :

Turner et les maîtres français de Claude le Lorrain à Watteau

Par Kathleen Nicholson, professeur, Université de l’Oregon
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Parmi les maîtres anciens qui ont influencé Turner et avec qui il a dialogué, l’école française tient une place de premier choix. Cette conférence se donne pour objectifs de retracer son étude des paysagistes tels que Poussin, Claude Lorrain ou Gaspard Dughet, auxquels il faut ajouter le maître du rococo, Antoine Watteau, et de mettre en évidence l’estime qu’il portait à ces peintres.

Mercredi 31 mars :

Turner’s Gallery : de la vitrine au musée

Par David Blayney Brown, senior curator à la Tate Britain
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De 1804 à sa mort, Turner a eu, dans sa maison de Londres, sa propre galerie. D’abord pour vendre ses nouvelles oeuvres mais, petit à petit, cette galerie se transforma en une sorte de musée, les anciens tableaux non vendus s’y trouvant exposés avec les plus récents. On pouvait aussi y
voir des toiles peintes par Turner d’après Claude, Poussin, Titien ou Rembrandt. Celui-ci espérait que l’endroit, qui attirait beaucoup de monde, pourrait devenir un véritable musée public comme la National Gallery. Mais pourquoi cette galerie subit-elle autant d’avatars et fut-elle finalement négligée par Turner ?

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Concert

Entrée gratuite
Accès prioritaire sur présentation d’une invitation à retirer aux comptoirs d’accueil à compter de sept jours avant la date de la manifestation

Samedi 15 mai à 20h30 :

Soirée musicale Turner avec le Quatuor Hélios

Christel Rayneau : Flûte ; Nadine Bodiguel : Violon ; Fabienne
Stadelmann : Alto ; Anaïs Moreau : Violoncelle
Du style galant au romantisme, la vie de Turner traverse la période classique, dans un grand chatoiement de genres. Jean-Chrétien Bach qui vécut à Londres, Ferdinand Ries, musicien romantique qui y séjourna 20 ans, Haydn, Beethoven : quatre compositeurs et quatre styles pour un concert dans le Londres musical à l’époque de Turner.

{Trois sonates de Jean-Christian Bach (1735-1782) arrangées pour piano et orchestre à cordes © BPK, Berlin, Dist RMN / Photographe inconnu}

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Lectures - Ciné Midi

Les rendez-vous du vendredi midi à 12~h

Entrée gratuite
Accès prioritaire à l’auditorium sur présentation d’une invitation à retirer aux comptoirs d’accueil à compter de sept jours avant la date de la manifestation.

Adresse : Square Jean Perrin 3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris (Auditorium, entrée Champs-Elysées)
Téléphone : +33 (0)1 44 13 17 17
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Lectures :

Vendredi 12 mars :

« … my Turner insanities » : John Ruskin ou le fou de Turner

Par Nicolas Struve, comédien
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John Ruskin a treize ans lorsqu’il reçoit pour son anniversaire un livre illustré par Turner. Ce jour-là naîtra une passion intense et démesurée de l’enfant prodige pour le peintre de quarante ans son aîné.
Toute sa vie Ruskin écrira sur Turner. Dans Moderns painters, ouvrage flamboyant et proliférant, il décrit et analyse sans relâche la peinture deTurner avec une justesse et une acuité prodigieuses. Nicolas Struve
propose plusieurs extraits des écrits de Ruskin, lecture essentielle pour accéder à l’oeuvre de Turner.

Vendredi 26 mars :

L’invitation au Sublime

Par Nicolas Struve, comédien
Les paysages de Turner invitent au voyage.
Les artistes anglais au XVIIIe donnèrent à la nature sauvage et aux contrées lointaines un attrait nouveau.Apprivoiser l’inconnu, braver les éléments, faire face aux infinis… Les explorations visuelles de Turner
trouvent leur écho dans la littérature de son temps : des paysages sublimes, fascinants, lointains et inédits défilent pour nous sous la plume lyrique de Mary Shelley explorant les immensités polaires, dans les
récits de James Cook en expédition dans les mers du sud (1768-1771), ou dans les descriptions romantiques de Byron, le grand poète admiré par
Turner.

Ciné-midi :

Vendredi 5 mars :

Les Hauts de Hurlevent

De William Wyler, 1939, 1h30, VO sous-titrée en français
Avec Merle Oberon, Laurence Olivier et David Niven
Une des meilleures adaptations de Wuthering Heights, l’extraordinaire roman d’Emily Brontë : « non seulement parce que les passions y sont
intenses… mais parce que le romantisme y débouche dans des espaces d’une immensité sereine et s’y manifeste en de vastes formes primitives et grandioses, dédaigneuses de tout ornement frivole » (John Cowper Powys).

Vendredi 19 mars :

Captain Horatio Hornblower

De Raoul Walsh, 1950, 1h50, VO sous-titrée en français
Avec Gregory Peck, Virginia Mayo
Ce film trépidant et spectaculaire transpose à l’écran l’intensité des batailles navales que mena la flotte anglaise dans la tourmente des guerres
napoléoniennes.

Vendredi 2 avril :

The Madness of King George

De Nicholas Hytner, 1994, 1h50, VO sous-titrée en français
Avec Nigel Hawthorne, Helen Mirren et Rupert Everett
1788. Le roi George III est au pouvoir depuis 30 ans. Il est un peu excentrique, mais c'est un souverain intègre, énergique et populaire.
La détérioration de sa santé mentale va-t-elle l’obliger à renoncer à tout gouvernement personnel ?

Vendredi 9 avril :

Bright star

De Jane Campion, 2009, 2h, VO sous-titrée en français, 35 mm
Avec Abbie Cornish et Ben Whishaw
Londres, 1818 : au rythme des saisons, dans le faubourg encore champêtre de Hampstead, l’idylle entre le poète John Keats et la jeune Fanny Brawne. Sens de la composition, effervescence des couleurs,
subtilité du travail sur la lumière - Jane Campion filme ses personnages et ses paysages comme un peintre : sous sa caméra inspirée, chaque scène devient un tableau rayonnant où la grâce rencontre l’émotion.

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Documentaires et fictions

Entrée libre et gratuite
Projections du 24 février au 24 mai

Adresse : Square Jean Perrin 3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris (Auditorium, entrée Champs-Elysées)
Téléphone : +33 (0)1 44 13 17 17
Courriel

J. M. W. Turner

D’Alain Jaubert, 2009, 52 min
Tous les jours à 14h30

Lundi à 16h30 :

Meurtre dans un jardin anglais

De Peter Greenaway, 1982, 1h50, VO sous-titrée en français, 35mm
Avec Anthony Higgins, Janet Suzman, Anne-Louise Lambert
En cet été 1694, M. Neville, peintre en villégiature chez les Herbert dans leur magnifique demeure de Compton Anstey, signe avec la propriétaire des lieux un curieux contrat. Ce film original, salué par la critique à sa sortie en 1982, est le premier long métrage de Peter Greenaway, peintre de formation.

Lundi et samedi à 18h30, dimanche à 18h :

Turner

Archives INA Collection Les grandes expositions
De Jacqueline Plessis, 1983, 26 min

Mercredi à 14h :

Voyages avec Turner : Tamise, Louanges au pays

De Günter Putz, 2002, 26 min

Jeudi à 16h30 :

Master and Commander, The far side of the world

De Peter Weir, 2003, 2h15, VO sous-titrée en français, 35mm
Avec Russel Crowe, Paul Bettany
Dès 1790, Turner se plaît à peindre de grandes marines : flots écumants, nuages sombres, tempête au loin… Autant d’éléments que le vaisseau de guerre commandé par le capitaine Jack Aubrey va affronter
dans sa poursuite obsessionnelle de l’ennemi.

Vendredi à 14h :

Voyages avec Turner : Le Rhin, Miroir de l’imaginaire

De Elisabeth Meyer, 2002, 26 min

Samedi à 16h30 :

Orgueil et préjugés

De Joe Wright, 2006, 2h, VO sous-titrée en français, 35mm
Avec Keira Knightley, Matthew Mac Fadyen, Brenda Blethyn.
Née en 1775, la grande romancière Jane Austen est la contemporaine de Turner. Ses romans ont fait l’objet de nombreuses adaptations au cinéma.
{Orgueil et préjugés}, sur fond de paysage champêtres et de romances sentimentales, décrit impitoyablement la vie de la société anglaise à la fin du XVIIIe siècle.

Dimanche à 14h :

Un Turner peut en cacher un autre

Archives INA Émission Désir des arts
Présentée par Pierre Daix, 1985, 15 min
Suivi de :

Le Lorrain au Grand Palais

Archives INA Émission Désir des arts
Avec Pierre Rosenberg, 1983, 15 min

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Publications et bibliographie

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Parutions Rmn à l'occasion de l'exposition :

[

Le catalogue de l'exposition

->art1690]
39~euros

L'album de l'exposition

Environ 9~euros

Le Petit Journal

3,50~euros

Publication jeunesse

Turner et moi : découvrez quelques pages

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