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Michelangelo Merisi, dit Caravage (1571-1610)
Il est né en Italie, dans le petit village de Caravaggio, d'où son surnom. Il étudie à Milan et s'installe, ensuite, à Rome. Caravage mène une vie tapageuse : bagarres, séjours en prison. Mais comme il est protégé par ses mécènes, il s'en sort toujours. En 1606, accusé de meurtre, il doit quitter l'Italie et se réfugie sur l'île de Malte où il continue à peindre.
Caravage propose une nouvelle peinture. Ses toiles religieuses sont plongées dans le quotidien, très réalistes. Les personnages de la Bible ne sont pas comme à la Renaissance idéalisés, mais peints comme des gens du peuple de cette époque, souvent en haillons, les pieds sales. Il peint aussi de nombreuses scènes de genre: des concerts, des bohémiennes, des scènes de tavernes. Ses compositions sont toujours très simples. Pour plonger le spectateur directement dans l'œuvre, Caravage peint ses personnages grandeur nature et supprime le premier plan. Contrairement aux classiques (lien), il ne fait pas de dessin préparatoire, il pose la couleur directement sur la toile. Il porte l'attention sur l'expression des personnages, les gestes, les regards.
L'aspect dramatique est accentué par les couleurs. Elles sont très sombres.
Il pratique le clair obscur. La lumière guide l'œil directement vers l'essentiel.
Caravage n'a pas fondé d'école et il n'a pas eu d'élèves. Pourtant, son art inspire de nombreux jeunes peintres, à tel point que l'on parle de caravagisme. Des peintres tels que Manfredi reprennent ses principes: une toile de grande taille, un sujet biblique avec un personnage qui semble contemporain, des couleurs sombres et un clair obscur. Son influence se ressent hors d'Italie également. Le peintre français Georges de La Tour travaillera ce clair obscur mais s'inspirera également de ses thèmes La diseuse de bonne aventure.
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Voir le contenu : L'histoire de "Hon", la Nana géante qui fit entrer le public dans l’art
Vue de l’exposition « Hon – en katedral », Moderna Museet, Stockholm (4 juin-4 septembre 1966)
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Elle est représentée sur l’affiche de l’exposition et elle fait partie des réalisations monumentales de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely : "Hon". Une Nana géante, joyeuse et déroutante de 28 mètres de long ! On vous explique tout sur ce projet audacieux qui a marqué les esprits et une époque.
Voir le contenu : Jean Tinguely : quand les “anti-machines” prennent vie au Grand Palais
Jean Tinguely, L’Enfer, un petit début, 1984, métal, objets et matériaux divers, moteurs électriques, 370 × 920 × 700 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.
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Au Grand Palais, les célèbres machines animées et sonores de Jean Tinguely se mettent en mouvement. Un moment rare, spectaculaire et joyeusement subversif à découvrir dans l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten cet automne.
Voir le contenu : Journaux intimes, journaux du monde : derniers jours pour découvrir l'art brut au Grand Palais
Fleury Joseph CRÉPIN, 1941, sans titre, huile sur toile, 61 x 89 cm (élément central), ART BRUT / donation Bruno Decharme en 2021
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Jusqu’au 21 septembre au Grand Palais, l’exposition Art Brut, Dans l’intimité d’une collection. Donation Decharme au Centre Pompidou vous invite à explorer les voix singulières d’artistes souvent marginalisés, qui ont trouvé dans leurs créations un moyen...