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  La mosaïque du Grand Palais se situe sous le péristyle de la façade principale de l’architecte Henri Deglane, à l’est de l’édifice. Elle est un peu cachée, tout en haut du mur, derrière les colonnades.
C'est une  frise historiée composée de 4 panneaux. L'ensemble fait 75 mètres de long sur 3,20 mètres de haut. Elle couvre une surface de 240 mètres carrés.
Elle représente 10 sujets qui retracent les « grandes époques de l’art » jusqu'au 19e siècle. 
Entre la conception de cette frise et son inauguration, Louis-Édouard Fournier (peintre, mosaïste, graveur et illustrateur français) et son équipe ont eu tout juste un an et demi (de 1898 à 1900) pour réaliser cet assemblage minutieux de carreaux en pâte de verre colorée.
 
  L’atelier de mosaïque Guilbert-Martin a fabriqué tous les cubes et a composé tous les panneaux de la mosaïque du Grand Palais d’après les dessins de Louis Édouard Fournier.
Cet atelier, situé à Saint-Denis, était réputé pour son savoir-faire unique en France, de 1862 à 1960.
 
  ►Les émaux
Les matières (verre + autres matières) sont fondues entre 1200 et 1300 degrés dans des fours construits en briques réfractaires (elles résistent à de très hautes températures).
Le verre fondu obtenu est coloré dans la masse en y ajoutant des oxydes métalliques.
La pâte obtenue est versée sur une plaque de fonte et aplatie, sous une presse, en forme de galette de 1 cm d'épaisseur.
Ensuite, la galette est recuite dans un autre four (l’arche à recuire), à basse température, et y est refroidit très lentement. Cela assure sa solidité.
 
  ►La découpe des galettes en tesselles
Enfin, il reste à couper la galette en petits cubes à l’aide d’une machine à débiter. La partie du cube exposée aux regards est la tranche du cube.
Comme tu peux le voir sur la photo, à cette époque, les enfants sont encore au travail. La loi de1892, en France a permis, encore une fois, de reculer à 13 ans l'âge des enfants au travail. Ils doivent posséder un certificat d'aptitude et ne pas travailler plus de 10h par jour.
 
  ►Le carton
Avant de commencer à composer la mosaïque, Louis-Édouard Fournier a dessiné, grandeur nature, son projet  pour le Grand Palais sur un carton.
Puis, toujours grandeur nature, un calque est réalisé à partir de ce carton. Ce calque est reporté à l’envers sur un second carton (un papier fort) lui-même quadrillé sur son envers —ce quadrillage permet de repérer les raccords des morceaux de mosaïque, sur place. 
Le dessin est repassé à l’encre. 
Enfin, ce carton est découpé en morceaux de 60 centimètres carrés de superficie. Un grand panneau est composé de 80 morceaux.
 
  Le carton prêt et les tesselles fabriquées, les mosaïstes n’ont plus qu’à reconstituer, par morceau et par panneau, le tableau en y plaçant les cubes aux bons endroits.
Chaque  cube est posé et collé, à l’aide d’une colle très forte, sur sa tranche contre le papier.
Pour chacune des couleurs, le mosaïste suit le numéro correspondant indiqué sur le calque par l’artiste.
 
  Avant de poser la mosaïque sur l’édifice, l’assemblage est fait en atelier pour juger du rendu, du haut du balcon de l’atelier.
Quelques retouches, quelques raccords et tout est mis en caisse et apporté au Grand Palais
Avant de poser la mosaïque, le mur doit être préparé dans cet ordre :
Référence bibliographique : article pages 280 à 303 dans Le mois littéraire et pittoresque de septembre 1900, « La frise en mosaïque du Grand Palais des Beaux-arts, racontée par son auteur. »
La frise de mosaïque célèbre, dans des tons vibrants, les arts de l'Antiquité au Moyen âge, sur un premier panneau: arts d'Asie, d'Assyrien, d'Égypte, de la Grèce, de Rome, de Byzance et de l'Islam. Sur un second panneau, elle évoque les grandes périodes artistiques qui fleurirent en France : l’art roman, l’art gothique, l’art de la Renaissance, l'art des 17e, 18e et 19e siècles.
 
  J'ai entendu dire que la mosaïque a été déposée et qu'elle est partie à l'atelier Guilbert-Martin pour sa rénovation. Ils ont besoin de ton aide pour remettre les scènes dans le bon ordre.
Pourrais-tu  leur donner un coup de main ?   
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