Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Article -
 
   
  Les débuts de l’héritage artistique coréen remontent à environ 9 000 ans, à l’apparition des premiers exemples de céramique produits sur la péninsule à l’époque néolithique. À travers les siècles, les potiers coréens se sont distingués dans leurs innovations et leur maîtrise des techniques de céramique (comme le céladon, le buncheong, la porcelaine blanche ou la porcelaine bleue et blanche.) Originellement créées à des fins pratiques ou rituelles, les céramiques coréennes sont aujourd’hui considérées comme des œuvres d’art, constituant un domaine artistique à part entière qui incarne à merveille le caractère unique de la Corée, l’esprit du pays.
 
Parmi les réalisations en céramique de la Corée antique les plus remarquables figurent notamment des œuvres en forme de personnes et d'animaux. Souvent enterrés avec les défunts pour guider leur âme dans l'au-delà, ils reflètent les croyances funéraires d'autrefois. Plus tard, la culture aristocratique florissante de la période Goryeo (918-1392) est reflétée par des vases en céladon aux formes somptueuses et aux généreuses couches de glaçure brillante couleur jade, qui témoignent des goûts raffinés de la noblesse. L'optimisme et l'énergie du début de la période Joseon s'expriment à travers les ouvrages buncheong, libres et créatifs, tandis que la beauté austère de la porcelaine blanche immaculée rappelle les principes du néoconfucianisme promus par la société Joseon.
On dit que le véritable sens esthétique et le sentiment coréen sont incarnés par les « moon jar », ou « jarres de lune », de grandes jarres rondes en porcelaine blanche qui rappellent la pleine lune. Leur couleur blanche pas tout à fait blanche, et leur forme ronde pas tout à fait ronde, confèrent aux jarres de lune un charme unique qui captive immanquablement l'observateur.
 
Cette exposition présente, aux côtés des chefs-d'œuvre de céramique traditionnels, de grandes œuvres d'artistes coréens contemporains parmi les plus célèbres, tous actifs sur la scène artistique internationale et inspirés par cet art ancestral. Cette exposition offre ainsi aux visiteurs la chance unique d'expérimenter et d'apprécier l'évolution de l'esthétique coréenne d'hier  à aujourd'hui.
 
  Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Voir le contenu : Places aux jeunes : le bon plan pour les - 26 ans !
 
  Article -
Vous avez moins de 26 ans ? Les expositions Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten et Eva Jospin, "Grottesco" · Claire Tabouret, "D’un seul souffle" vous ouvrent leurs portes gratuitement au Grand Palais avec l’opération "Places aux jeunes", dans la limite des places disponibles. À vos places, prêts, réservez !
Voir le contenu : Une franc-tireuse parmi les hommes : focus sur les "Tirs" de Niki de Saint Phalle
 
  Niki de Saint Phalle, Tir, séance 26 juin 1961, 26 juin 1961, objets divers, plâtre, métal, peinture acrylique sur bois, 322 × 210 × 35 cm, MAMAC, Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice
Article -
L’histoire, la religion, la politique : Niki de Saint Phalle a tiré sur tout ! Dans les années 1960, l’artiste invente les “ Tirs”, des œuvres explosives où la peinture jaillit sous l’impact des balles. Des performances spectaculaires, libératrices, et...
Voir le contenu : Les combats de Niki de Saint Phalle
 
  Niki de Saint Phalle, Affiche de l’exposition « Niki de Saint Phalle » à Bonn (19 juin-1er novembre 1992), portant une dédicace manuscrite de l’artiste à Pontus Hulten. Lithographie et mine graphite sur papier, 59 × 41,7 cm, Moderna Museet, Stockholm. Donation de Pontus Hulten, 2005.
Article -
Sous ses couleurs éclatantes et ses formes joyeuses, l’art de Niki de Saint Phalle révèle des luttes engagées et une conscience aiguë du monde. Retour sur le parcours d’une artiste révoltée qui a fait de son œuvre le lieu de nombreux combats.