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Né en 1560 à Bologne dans une famille d’artistes, Annibale Carrache, suit une formation auprès de peintres maniéristes bolonais.
Dès 1582, il y fonde, avec son frère Agostino et son cousin Ludovico, l’académie des Acheminés, lieu de rencontres des membres de l’université, du théâtre et de la société artistique. Cette école bolonaise, dont l’objectif est de former des artistes cultivés, contribue à établir une certaine union entre l’histoire et la nature, conduisant à la coexistence du paysage aux côtés de la peinture du "haut genre", la peinture d’histoire.
A Bologne, Carrache cherche à produire une image à la fois pieuse et symbolique, illustration de la Contre-Réforme, donnant une impression de réalité, par des personnages ordinaires débarrassés des artifices, du "maniérisme" de la tradition artistique. Il laisse peu de place à l’idéalisation et valorise une certaine vérité avec des personnages aux anatomies crédibles (Christ mort). Ce nouveau naturalisme a pour premier débouché la peinture de genre (La boucherie) puis s’exprime rapidement dans une nature immédiate et réaliste où le paysage contribue à tisser la trame du tableau, produisant un effet de vraisemblance. Ce seront ses décorations à fresque, d’une inspiration plus baroque (Palais Fava et Palais Fagnani) qui vaudront à Annibale d’être appelé à Rome.
Installé à Rome en 1595, Annibale renforce sa voie entre baroque et classicisme, formée de compositions obliques et de théâtralité de l’action dramatique. Il rentre au service des Farnèse pour lesquels il réalisera les décorations du Camerino et de la Galerie de leur palais romain. Cette dernière est un exemple de décoration où l’antiquité authentique est inscrite dans une architecture feinte (quadratura) ; l’ensemble représentant une sorte de cabinet de peinture où les références aux maîtres sont nombreuses. Le paysage prendra dans ses décorations une place prépondérante.
A la limite du classicisme et du baroque, Annibale Carrache fait ainsi la transition entre deux styles dans une voie opposée au luminisme du Caravage.
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Voir le contenu : L'histoire de "Hon", la Nana géante qui fit entrer le public dans l’art
Vue de l’exposition « Hon – en katedral », Moderna Museet, Stockholm (4 juin-4 septembre 1966)
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Elle est représentée sur l’affiche de l’exposition et elle fait partie des réalisations monumentales de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely : "Hon". Une Nana géante, joyeuse et déroutante de 28 mètres de long ! On vous explique tout sur ce projet audacieux qui a marqué les esprits et une époque.
Voir le contenu : Jean Tinguely : quand les “anti-machines” prennent vie au Grand Palais
Jean Tinguely, L’Enfer, un petit début, 1984, métal, objets et matériaux divers, moteurs électriques, 370 × 920 × 700 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.
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Au Grand Palais, les célèbres machines animées et sonores de Jean Tinguely se mettent en mouvement. Un moment rare, spectaculaire et joyeusement subversif à découvrir dans l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten cet automne.
Voir le contenu : Journaux intimes, journaux du monde : derniers jours pour découvrir l'art brut au Grand Palais
Fleury Joseph CRÉPIN, 1941, sans titre, huile sur toile, 61 x 89 cm (élément central), ART BRUT / donation Bruno Decharme en 2021
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Jusqu’au 21 septembre au Grand Palais, l’exposition Art Brut, Dans l’intimité d’une collection. Donation Decharme au Centre Pompidou vous invite à explorer les voix singulières d’artistes souvent marginalisés, qui ont trouvé dans leurs créations un moyen...