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Journaux intimes, journaux du monde : derniers jours pour découvrir l'art brut au Grand Palais

Visuel d'œuvre de Fleury Joseph CRÉPIN
© Photo Didier Plowy, GrandPalaisRmn, 2025

Fleury Joseph CRÉPIN, 1941, sans titre, huile sur toile, 61 x 89 cm (élément central), ART BRUT / donation Bruno Decharme en 2021

Jusqu’au 21 septembre au Grand Palais, l’exposition Art Brut, Dans l’intimité d’une collection. Donation Decharme au Centre Pompidou vous invite à explorer les voix singulières d’artistes souvent marginalisés, qui ont trouvé dans leurs créations un moyen de relier leur histoire intime aux bouleversements du monde.

Dans la section “Journaux intimes, journaux du monde” de l'exposition, coupures de presse, collages, publicités et photographies vous attendent. Ils sont le témoins d'une écriture à la fois personnelle et universelle des artistes exposés. Entre mémoire intime et regard sur la société, ces œuvres révèlent des sensibilités à vif, souvent portées par une identité en marge.

 Estate of Martín Ramírez, Courtesy Ricco/Maresca Gallery
Estate of Martín Ramírez, Courtesy Ricco/Maresca Gallery

Martín Ramírez, Sans titre (détail), vers 1950, 112 x 87 cm, donation Bruno Decharme, 2021

Parmi elles, les créations de l’artiste mexicain Martín Ramírez. Interné en hôpital psychiatrique dans les années 1950, il transforme alors des morceaux de papiers récupérés en supports d’expression unique, mêlant dessins, collages et pigments de fortune. Il convoque les symboles de sa culture : madones, trains, animaux ou figures de cow-boys. Ses compositions, entre narration et abstraction, sont d’une intensité visuelle saisissante.

Plus que quelques jours pour découvrir ces créations rares, fragments d’un journal universel.

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