Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Article -
L’expressionnisme allemand cherche davantage à exprimer le monde qu’à véritablement le montrer. On parle alors d’une expressivité dans la peinture.
Les origines de l’expressionnisme allemand
En 1893, l’œuvre Le cri d’Edvard Munch est la première référence pour les deux groupes de peintres allemands. Le terme « expressionnisme » (Expressionismus en allemand) vient du salon annuel de 1911 organisé par la sécession berlinoise (Berliner Secession). Cet art s’oppose à l’art officiel protégé par Guillaume II, troisième empereur allemand (1859-1941). Ce nouveau mouvement artistique est à la fois fasciné et épouvanté par les rythmes de la ville et de la modernité. Il reflète une vision pessimiste de la réalité à la vieille de la première guerre mondiale (1914-1918). Deux groupes de peintres se créent :
• Die Brücke (Le pont)
• Der Blaue Reiter (Le cavalier bleu)
Ce groupe voit le jour à Dresde (Allemagne) en 1905 grâce à des étudiants en architecture. Die Brücke signifie « le pont » et sa symbolique montre l’idée de passer d’un monde à un autre. Les artistes désirent rompre avec le style académique traditionnel de l’époque et créer une nouvelle modernité. Les représentants sont :
• Emil Nolde (1867–1956)
• Ernst Ludwig Kirchner (1880– 1938)
• Fritz Bleyl (1880– 1966)
• Max Pechstein (1881–1955)
• Erich Heckel (1883–1970)
• Karl Schmidt-Rottluff (1884–1976)
Ces artistes vont s’intéresser aux paysages en particulier mais aussi à la vie urbaine.
Ernst Ludwig Kirschner, dans son œuvre Elisabethufer, utilise le rouge (couleur primaire) pour traduire une expressivité. La présence de la ligne noire large crée des tensions avec la couleur. Le rouge et le vert sont dominants dans la toile: une couleur primaire associée à une couleur complémentaires. Cet artiste est connu pour avoir réalisé des œuvres représentant la vie urbaine allemande.
Emil Nolde, dans son œuvre Monsieur et dame, utilise des couleurs vives en les appliquant sur la toile comme une pâte épaisse. La touche est volumineuse, les couleurs sont saturées et la composition libre. L’artiste réalise un cadrage serré (gros plan) sur les deux personnages : un homme et une femme. La trace du pinceau de l’artiste est visible ; l’on remarque les touches et les aplats appliqués sur la toile.
Karl Schmidt-Rottluff construit son tableau Barques sur la plage, avec des hachures et des aplats. Les couleurs sont nombreuses et le geste dynamique. Elles ne reflètent pas la réalité.
Né en 1911 à Munich, ce groupe est principalement représenté par deux artistes : Vassilly Kandinsky et Alexei von Jawlensky. Pourquoi choisir comme nom, Le cavalier bleu ? Ce nom serait issu de la passion de Vassily Kandinsky pour les cavaliers et de celle de Franz Marc (1880-1916) pour les chevaux.
Alexei von Jawlensky (1864-1941) réalise une synthèse entre la ligne noire et la couleur, qui se retrouve dans son œuvre Village de Murnau. La ligne noire structure le tableau et cerne la couleur.
Vassilly Kandinsky (1866-1944) réalise une peinture, Improvisation 3, avec la ligne et la couleur. La présence d’un cavalier illustre le nom du groupe. Cette période pour Kandinsky est très importante car il se dirige lentement vers une peinture abstraite.
Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Voir le contenu : Un été aux couleurs du Brésil au Grand Palais !
Article -
À l'occasion de la Saison Brésil-France 2025, le Grand Palais vous invite à vivre la richesse culturelle du Brésil avec une programmation exceptionnelle et entièrement gratuite. Plusieurs évènements uniques vous attendent pour faire vibrer Paris au rythme des couleurs, des sons et des fêtes brésiliennes. Laissez-vous embarquer !
Voir le contenu : Que faire au Grand Palais en famille ?
Article -
Alors que les vacances d’été s’installent, vous partez en quête d’activités pour vos plus jeunes. Et si vous faisiez halte au Grand Palais ? Un programme varié vous attend pour partager des moments inoubliables en famille : activités gratuites, ateliers...
Voir le contenu : Les métamorphoses du Grand Palais : un documentaire en replay sur une renaissance monumentale
Vue de la Nef Nord, depuis le centre de la Nef, Décembre 2021
Article -
Chantier hors norme, bâtiment emblématique, aventures humaines : pendant près de quatre ans, le réalisateur Stefan Cornic a suivi caméra à l’épaule les grandes étapes de la restauration du Grand Palais. Le résultat ? Un documentaire immersif et sensible...