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Ils ont déchiré, collé, assemblé, renversé… Les artistes du Nouveau Réalisme ont bouleversé l’art du XXème siècle. Si chacun a pratiqué à sa manière, tous partagent le même élan : faire entrer le réel dans l’art. Voici 10 artistes à découvrir à travers 10 pratiques uniques.
Le réel est au cœur de la démarche des Nouveau Réalistes. Ils récupèrent, détournent, assemblent des objets jetés ou de la vie quotidienne pour créer leurs œuvres : détritus, voitures, béton, tôle deviennent ainsi de nouveaux matériaux, transformés en symboles du renouveau de la consommation d’après-guerre. En sculpture, l’utilisation de matériaux dits “nobles”, comme le bronze ou la pierre, sont volontairement écartés de leurs pratiques et techniques artistiques. Il ne s’agit plus de représenter le monde mais de le présenter.
D’Yves Klein à Niki de Saint Phalle, en passant par Christo et bien d’autres, cette histoire s’écrit dans les corps, les rues, les objets du quotidien. Zoom sur quelques gestes fondateurs et dates clés pour saisir l’élan et l’ampleur de ce mouvement !
Yves Klein inaugure son “époque bleue” par un ensemble de monochromes bleu outre-mer rigoureusement identiques, qu’il nommera par la suite IKB, pour International Klein Blue. L’exposition “Propositions monochromes, époque bleue” est présentée à la galerie Apollinaire à Milan en janvier, à la galerie Schmela, à Düsseldorf, en mai et à la galerie One, à Londres, en juin.
À la galerie Colette Allendy, Raymond Hains et Jacques Villeglé présentent pour la première fois les affiches publicitaires lacérées qu’ils ont collectées dans les rues de Paris, lors d’une exposition intitulée “Loi du 29 juillet 1881, ou Le lyrisme à la sauvette”, en référence à la législation du droit de l’affichage public.
Après sa série consacrée aux “Poubelles”, des assemblages de détritus, Arman commence son travail sur les “Accumulations”, qui rassemblent des objets identiques, d’abord ordinaires et usés, puis neufs, dans une boîte en bois ou en Plexiglas. La même année, sa première “Accumulation” déployée à l’échelle de l’architecture est une installation in situ et éphémère composée de soixante porte-manteaux perroquets, à l’hôtel Ruhl de Nice.
Le sculpteur César découvre chez un ferrailleur de banlieue une presse hydraulique capable de produire des paquets de métal d’une tonne. Ces compressions d’automobiles qu’il présente comme des sculptures font scandale. Combinaison de la décision de l’artiste et du hasard, la série des “Compressions dirigées” résulte du choix des matériaux en fonction de leurs qualités plastiques et de leur mode de chargement dans la presse.
Daniel Spoerri réalise ses premiers “Tableaux- Pièges”, action/concept qui consiste à coller puis à basculer à la verticale “des situations préparées par le hasard”, notamment des étalages de foire aux puces, et des restes de repas à partir de 1963. Le changement de plan modifie le regard du spectateur sur le tableau et les objets qui y sont fixés.
Avec les “Étalages-Hygiène de la vision”, Martial Raysse réalise de petits assemblages d’objets neufs hissant au rang d'œuvres d’art la société de consommation et le tout-plastique à usage unique.
L’année suivante, il développe une série de tableaux-assemblages aux couleurs acidulées et aux formes stylisées sur le thème de la joie de vivre, mettant en scène l’image à la fois sensuelle et artificielle, distanciée et lyrique de la société de loisirs.
Christo réalise ses premiers empaquetages d'objets. Bouteilles, conserves, bagages, mobiliers, jouets sont emmaillotés dans un tissu épais à l’aide de cordages. Cette action suscite un nouveau regard sur des objets cachés, dissimulés à la vue du spectateur. Dans cette logique de voilement/dévoilement, la question de la protection et de l’identification d’objets ordinaires acquiert une dimension esthétique et poétique.
Au MoMA de New York, Jean Tinguely pousse le concept à l’extrême avec Homage to New York : une machine monumentale composée de ferraille et d’objets variés qui s’autodétruit devant le public. Un moment aussi spectaculaire qu’éphémère.
Arman réalise ses premières « Colères », geste de destruction infligé à du mobilier ancien ou à des instruments de musique (symboles de l’art bourgeois) à l’aide d’une massue. Les fragments et débris ainsi obtenus sont ensuite recomposés et de nouveau assemblés par l’artiste à la manière d’une nature morte d’un nouveau genre.
Niki de Saint Phalle crée ses premières "Nanas". D’abord en laine, parfois rehaussées d’objets en plastique sur une armature grillagée, elles sont ensuite réalisées en polyester peint. Monumentales, colorées, les "Nanas" affirment leur présence, leur émancipation et leur pouvoir.
Reprenez les bases : un article pour tout savoir des origines et des fondements du Nouveau Réalisme.
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Voir le contenu : Sur les traces du Nouveau Réalisme
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Voir le contenu : Dernières semaines pour découvrir l'expo Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten
Jean Tinguely, L’Enfer, un petit début, 1984, métal, objets et matériaux divers, moteurs électriques, 370 × 920 × 700 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.
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