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Le 10 mai 1774 le roi Louis XV meurt. Louis-Auguste et Marie-Antoinette sont proclamés roi et reine de France et de Navarre.
CHANGER LES RÈGLES
Dès lors, la reine décide de modifier les règles de l’étiquette qu’elle trouve trop lourdes.
Elle limite le nombre de déjeuners qui doivent être pris en public. Elle abolit le cérémonial de l’habillement trop compliqué à son goût. Elle se fait habiller par une célèbre ouvrière de mode, Mme Bertin ; se fait coiffer par le coiffeur parisien le plus en vogue, Léonard. Moderne et ouverte, Marie-Antoinette leur laisse la liberté de travailler pour d'autres personnes. Encore une entorse au protocole qui veut que les coiffeurs et les modistes une fois au service des souverains ne travaillent que pour eux.
Ces changements ne sont pas au goût de tous.
Pour ses portraits, elle change aussi les habitudes. Les peintres de l’Académie royale la déçoivent. Marie-Antoinette cherche d'autres artistes pour peindre un portrait ressemblant et naturel. Elle s'intéresse alors à une jeune portraitiste de talent, Élisabeth Louise Vigée Le Brun, et lui commande un portrait officiel. En 1778, celle-ci peint {Marie-Antoinette en grand habit de cour}. Ce portrait en pied (peint de la tête aux pieds) sera envoyé à l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche qui le trouvera très à son goût. Élisabeth Louise Vigée Le Brun devient le peintre favori de la Reine et rentrera à l’Académie royale avec son aide.
VITE UN HÉRITIER !
L’impatience est grande, à la cour et dans le royaume, tout le monde attend un héritier au trône de France. Il faut attendre huit années de mariage et quatre années de règne avant que le premier enfant naisse.
Le 20 décembre 1778, Marie-Antoinette a 23 ans lorsqu’elle donne enfin naissance à un premier enfant, une petite fille, Marie Thérèse Charlotte de France et trois ans plus tard, le 22 octobre 1781, un petit garçon vient au monde, le dauphin de France tant attendu par la Nation, Louis Joseph Xavier François.
Festin royal, bal, feux d’artifices sont organisés par la ville de Paris pour fêter la naissance du dauphin.
Cliquez ici pour accéder aux définitions de certains mots dans le dico Marie-Antoinette
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Voir le contenu : L'histoire de "Hon", la Nana géante qui fit entrer le public dans l’art
Vue de l’exposition « Hon – en katedral », Moderna Museet, Stockholm (4 juin-4 septembre 1966)
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Elle est représentée sur l’affiche de l’exposition et elle fait partie des réalisations monumentales de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely : "Hon". Une Nana géante, joyeuse et déroutante de 28 mètres de long ! On vous explique tout sur ce projet audacieux qui a marqué les esprits et une époque.
Voir le contenu : Jean Tinguely : quand les “anti-machines” prennent vie au Grand Palais
Jean Tinguely, L’Enfer, un petit début, 1984, métal, objets et matériaux divers, moteurs électriques, 370 × 920 × 700 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.
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Au Grand Palais, les célèbres machines animées et sonores de Jean Tinguely se mettent en mouvement. Un moment rare, spectaculaire et joyeusement subversif à découvrir dans l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten cet automne.
Voir le contenu : Journaux intimes, journaux du monde : derniers jours pour découvrir l'art brut au Grand Palais
Fleury Joseph CRÉPIN, 1941, sans titre, huile sur toile, 61 x 89 cm (élément central), ART BRUT / donation Bruno Decharme en 2021
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Jusqu’au 21 septembre au Grand Palais, l’exposition Art Brut, Dans l’intimité d’une collection. Donation Decharme au Centre Pompidou vous invite à explorer les voix singulières d’artistes souvent marginalisés, qui ont trouvé dans leurs créations un moyen...