Un lac et des touches de piano : une oeuvre pleine de rythme et de vie de Kupka !
Un lac et des touches de piano : une oeuvre pleine de rythme et de vie de Kupka !
Kupka, qui suit dès son arrivée à Paris des cours de sciences, croit aux principes de la réalité spirituelle et à un ordre cosmique implicite dans la nature. Il pense que le rôle de la conscience supérieure de l’artiste n’est pas de copier la nature mais de créer un ordre parallèle.
Il souscrit également à la notion de superconscience, c’est-à-dire d’un état visionnaire dans lequel les objets échappent à la gravité et n’ont pas de position spatialement définie.
En 1909, il peint une étrange oeuvre hybride, Les Touches de piano. Le Lac (ci-contre). La moitié supérieure de la composition fait penser à un paysage, peuplé de figures richement colorées mises en relief sur un fond sombre. Dans la partie inférieure figurent les touches noires et blanches d’un piano, dont certaines s’élèvent pour se fondre dans le paysage.
Dans ces interactions visuelles, les verticales des touches en ivoire font écho aux arbres et la répétition des touches rime avec les ondulations sur le lac. Kupka a dit des verticales qu’elles « donnent une impression d’ascension ou de descente », suggérant différents états de conscience et l’aspiration à s’élever, à la façon des verticales des touches du piano.
Kupka. Pionnier de l'abstraction
Une explosion de formes et de couleurs au Grand Palais !
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