Mille et une couleurs
Monument de pierre, de verre et de métal, le Grand Palais se fond dans le paysage urbain, laissant le vert réseda dominer la composition. Pourtant, en l'observant de plus près, il regorge en fait de multiples couleurs ! L’un des enjeux de la restauration est bien de lui restituer et recréer toutes ses gammes chromatiques.
Les couleurs
Dans cette vidéo, Elise Quantin, directrice de l’agence Chatillon Architectes, nous fait découvrir la restauration des couleurs qui ornent le monument. Elle est accompagnée des représentants de tous les savoir-faire au service de cette restauration : Stéphanie de Ricou, co-directrice de l’Atelier de Ricou, Stéphane Marets, directeur adjoint, Atelier de Ricou, Etienne Robert, chef de projet, H. Chevalier et Eugénie Baillet, conductrice de travaux, Atelier Tollis.
L’emblématique vert réseda sublimé, le bronze restitué de l’escalier d’Honneur, le nouveau sol de la Nef couleur sable ocré, les décors en trompe-l’œil dans le Palais d’Antin… La couleur est partout !
Le Grand Palais ose la couleur
Dans ce nouveau dossier pédagogique, Caroline Dubail, historienne de l’art et admiratrice inconditionnelle du Grand Palais, nous fait découvrir un monument résolument coloré et moderne depuis 1900.
Carte blanche à Marguerite Bornhauser
Depuis deux ans maintenant, Marguerite Bornhauser arpente les espaces du Grand Palais et pose sur le monument un regard contemporain dominé par la couleur, la lumière et la recherche du détail. Cette nouvelle série nous plonge dans un voyage toujours plus onirique et parfois cinématographique, semblant toucher la matière et s’approcher des hommes.
Chronique d'un chantier
Sur le chantier du Grand Palais, les artisans se font archéologues de la couleur : ils procèdent par sondages stratigraphiques, ils ouvrent des fenêtres de dégagement en certains endroits, puis ils décapent au scalpel, ils grattent, strate par strate, les couches de peinture qui y ont été appliquées jusqu’à atteindre l’épiderme original, la première peau (...)
En témoin privilégié, Maylis de Kerangal se rend sur le chantier depuis maintenant deux ans pour en suivre le mouvement et en rapporter le récit. Sa toute dernière chronique porte précisément sur le thème de la lumière.