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L’homme de la Renaissance est très curieux. Il observe le monde pour en comprendre les lois
L’homme de la Renaissance s’interroge sur lui-même, sur son âme mais aussi sur son corps. Les anatomistes pratiquent des dissections pour étudier le fonctionnement du corps. Toutefois, elles restent rares, contrôlées par les autorités religieuses. L’imprimerie leur permet de composer des livres d’anatomie illustrés et de transmettre leurs connaissances. Le plus grand anatomiste de la Renaissance est Vésale (1514-1564), un flamand. Cette connaissance du corps humain est nécessaire aux progrès de la médecine. Les artistes veulent également, par souci de réalisme, perfectionner la représentation des corps.
Le procédé de l’imprimerie fut inventé en Chine au XI e siècle. Vers 1440, Gutenberg, un orfèvre de Mayence, introduit la technique en Allemagne. Il crée des caractères mobiles en métal que l'imprimeur peut réutiliser pour composer plusieurs livres. La production devient donc plus importante. Au Moyen Âge, les moines recopiaient les livres à la main. Ce travail était minutieux et très long. Les livres sont produits plus vite, coûtent moins cher et sont donc plus accessibles. L’imprimerie contribue donc à la diffusion du savoir. Le premier livre sort de son atelier en 1455, c’est une Bible.
Le polonais Copernic révolutionne l’astronomie. Il est le premier à comprendre que le Soleil se trouve au centre de l’Univers et que la Terre tourne autour de lui. Cette conception du monde est contraire aux principes de l’Église qui freine les progrès de la Science. Pour elle, l’homme, et donc la terre, est au centre du monde, les astres tournent autour d’elle. « Après de longues recherches, je me suis convaincu : que le Soleil est une étoile fixe, entourée de planètes qui roulent autour d’elle et dont elle est le centre et le flambeau… » Nicolas Copernic, {De la Révolution des globes célestes}, 1543.
Les grandes découvertes sont les découvertes géographiques qui marquent la Renaissance. Elles sont liées aux inventions qui permettent ces voyages. Les marins du Moyen Âge ne s’éloignent guère des côtes faute de bonnes cartes et de navires adaptés. Au XIIIe siècle, ils disposent de la boussole inventée par les chinois au Xe siècle. Ainsi, Marco Polo, un marchand vénitien, entreprend un voyage en Chine qui dure vingt ans. Il décrit son voyage dans le Livre des Merveilles. Durant la Renaissance, les navigateurs portugais mettent au point des navires adaptés aux voyages de découverte : la caravelle et la caraque. Elle est facile à diriger et permet d’avancer même avec le vent en face. Ils explorent les côtes d’Afrique à la recherche d’or pour les échanges commerciaux et d’esclaves.
Grâce à l’astrolabe, instrument astronomique, les navigateurs peuvent se guider grâce à la position du soleil et des étoiles.
En 1475, le portugais Vasco de Gama est le premier européen à arriver aux Indes par voie maritime, en passant par le cap de Bonne Espérance, à la pointe sud de l’Afrique.
En 1492, Christophe Colomb, au service de la couronne espagnole, tente d’atteindre la route d’Asie par l’ouest. Il découvre sans le savoir les îles d’Amérique centrale, Cuba et Haïti.
En 1519, Magellan quitte l’Espagne avec cinq voiliers et explore les côtes d’Amérique du sud. Il découvre le détroit qui porte son nom et pénètre le Pacifique. Il est tué aux Philippines mais son compagnon Del Cano revient avec un seul bateau et apporte donc la preuve que la terre est ronde.
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Niki de Saint Phalle, Affiche de l’exposition « Niki de Saint Phalle » à Bonn (19 juin-1er novembre 1992), portant une dédicace manuscrite de l’artiste à Pontus Hulten. Lithographie et mine graphite sur papier, 59 × 41,7 cm, Moderna Museet, Stockholm. Donation de Pontus Hulten, 2005.
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Sous ses couleurs éclatantes et ses formes joyeuses, l’art de Niki de Saint Phalle révèle des luttes engagées et une conscience aiguë du monde. Retour sur le parcours d’une artiste révoltée qui a fait de son œuvre le lieu de nombreux combats.
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