Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Article -
Tout savoir sur le fauvisme, ce mouvement artistique est un véritable hymne à la couleur ! Ainsi, les artistes fauves annoncent une nouvelle modernité.
Les origines du fauvisme
Le terme « fauvisme » est inventé par le critique d’art Louis Vauxcelles, suite à sa visite au Salon d’Automne de 1905, au Grand Palais. La salle VII de ce salon présente alors de jeunes peintres, on la surnomma: « La cage aux Fauves». Pourquoi ? À cause des couleurs et de la façon dont elles sont utilisées. Les réactions du public et des journalistes ont été très violentes. Le critique du journal Le Figaro, Camille Mauclair parle d’un «pot de peinture jeté à la tête du public» . Il utilise cette expression car les couleurs sont vives et le public, de cette époque, n’a pas l’habitude de voir une telle peinture. Le fauvisme est un mouvement exclusivement français. Il s’organise autour d’un artiste majeur : Henri Matisse. Son œuvre, La femme au chapeau, fait scandale à cause de sa liberté de composition et des nombreuses tâches de couleurs utilisées : comme du rouge, du vert et du jaune dans le visage de la jeune femme.
Caractéristiques d’une œuvre « fauve »
Le dessin est simplifié et la couleur utilisée de manière libre. Elle ne correspond pas forcément à la réalité. La touche du pinceau est vive et marquée. La palette chromatique (les couleurs) est éclatante. Les couleurs sont posées par taches ou en aplats. On parle alors de couleurs pures. Qu’est-ce qu’une couleur pure ? Il s’agit d’une couleur poussée à son maximum d’intensité. Les couleurs contrastent fortement les unes par rapport aux autres. Il n’y a pas de nuance, ni de recherche de dégradés.
Les sujets
Le choix des sujets représentés privilégie généralement des paysages, il n’y a pas de représentations d’intérieurs bourgeois comme chez les Nabis par exemple. Pourquoi réaliser de nombreux paysages ? Car entre 1906 et 1907 : Les artistes « fauves » ont beaucoup voyagé. Les principaux représentants du fauvisme sont :
Maurice de Vlaminck
Il est un des peintres les plus violents du fauvisme. On reconnaît son œuvre par l’emploi de la couleur pure. Une énergie, une violence se dégage de ses toiles comme dans son œuvre Restaurant de la Machine à Bougival. Vlaminck prenait directement les couleurs du tube pour les appliquer sur la toile. À cette époque, cette technique est toute nouvelle. À travers Restaurant de la Machine à Bougival, nous remarquons une peinture spontanée.
André Derain
Il effectue deux séjours à Londres et c’est lors de l’un de ces voyages, qu’il réalise le Pont de Charing Cross. Il utilise les surfaces colorées comme représentation. La chaussée, les bâtiments sont traités par aplats. Les couleurs sont libres : la Tamise est jaune, la voie en courbe quant à elle est verte. Cette toile est exposée au Salon d’Automne de 1906.
Georges Braque
Il réalise une œuvre intitulée Le golfe des Lecques juste avant de se tourner vers le cubisme. L’artiste peint un golf entouré de montagnes et d’oliviers. Le traitement de la représentation est identique à celles de Vlaminck et de Derain. Des aplats de couleurs composent les formes du tableau. Les petites touches rappellent celles des impressionnistes et des pointillistes. La palette chromatique vive offre des rouges, des violets, des verts qui, utilisés côte à côte, créent de forts contrastes.
Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Voir le contenu : Un trésor du Roi-Soleil bientôt sous la verrière du Grand Palais : réservez vos places !
Manufacture de la Savonnerie d’après Charles Le Brun (1619-1690), Tête d’Apollon, détail du 6e tapis de la Grande Galerie du Louvre, laine et lin, 8,82 x 5,94. Paris, Mobilier national
Article -
Sept jours seulement, une trentaine de tapis exposés, un décor royal ressuscité : entrez dans la légende du Roi-Soleil, sous la majestueuse verrière du Grand Palais. La billetterie est ouverte !
Voir le contenu : Dernières semaines pour découvrir l'expo Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten
Jean Tinguely, L’Enfer, un petit début, 1984, métal, objets et matériaux divers, moteurs électriques, 370 × 920 × 700 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.
Article -
Une parenthèse artistique, ludique et historique avant les fêtes ! Vous avez encore jusqu’au 4 janvier 2026 pour découvrir l'aventure du trio Saint Phalle, Tinguely, Hulten. Entre le sculpteur suisse, la sculptrice franco-américaine et le commissaire d...
Voir le contenu : Les coulisses d’une création contemporaine hors norme
Broderie à l'aiguille, Atelier Montex
Article -
Le Grand Palais et le19M, lieu des Métiers d’art de CHANEL, se sont associés pour créer un rideau textile monumental, célébrant la richesse des savoir-faire d’excellence et sublimant la majesté de la Nef. Découvrez en vidéo les secrets de fabrication et...