Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Article -
Si les photos de Keïta ont par essence une dimension vintage par l’utilisation du noir et blanc et l’esthétique historiquement marquée qui s’en dégage, cet aspect est renforcé par la présence de tout un panel d’accessoires que le photographe malien utilise dans un souci de mise en scène et de sublimation de ses modèles.
Vêtements chics, costumes à l’européenne, chapeaux, cravates, montres, ceintures, bijoux, petit mobilier, poste de radio, stylos, fume-cigarette, voiture et scooter font souffler un vent de nostalgie empli charme sur les clichés de Keïta. En avance sur son temps, il habille d’accents vintage ses tirages à prise unique pour la plupart. Juchées sur une Vespa, ces deux jeunes femmes, l’une lunettes de soleil sur le nez et sourire aux lèvres, l’autre triomphante face à l’objectif un sac élégant à l’épaule, incarnent l’essence même de cette esthétique surannée très Dolce Vita, dont on ne demande qu’à découvrir l’histoire sous la patine du temps.
De même pour ce jeune garçon à la mine boudeuse. Coiffé d’un béret et vêtu d’une salopette et d’une marinière, il semble avec sa bicyclette tenue dans la main, tout droit sorti d’un cliché à la Robert Doisneau, la baguette de pain en moins ! Toqué d’un charme à la française certain, ce cliché est le reflet de la capacité visionnaire de Keïta à retranscrire visuellement des atmosphères. Et que dire de ces trois jeunes garçons qui prennent la pose, décontractés dans leurs tenues à la mode occidentale ? Le col de chemise ouvert, les mains dans les poches, la clope au bec ou le chapeau Borsalino sur la tête, c’est avec le coeur en fête et l’allure fière qu’ils viennent se faire photographier au studio de Seydou Keïta, et ce pour le plus grand bonheur de nos yeux contemporains.
Se faisant le chantre d’une société africaine en route vers la modernité, le photographe du Tout-Bamako a ainsi paré d’intemporalité son oeuvre, laissant le loisir à celui qui l’observe d’en imaginer les coulisses…
Pauline Weber
Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Voir le contenu : L'histoire de "Hon", la Nana géante qui fit entrer le public dans l’art
Vue de l’exposition « Hon – en katedral », Moderna Museet, Stockholm (4 juin-4 septembre 1966)
Article -
Elle est représentée sur l’affiche de l’exposition et elle fait partie des réalisations monumentales de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely : "Hon". Une Nana géante, joyeuse et déroutante de 28 mètres de long ! On vous explique tout sur ce projet audacieux qui a marqué les esprits et une époque.
Voir le contenu : Jean Tinguely : quand les “anti-machines” prennent vie au Grand Palais
Jean Tinguely, L’Enfer, un petit début, 1984, métal, objets et matériaux divers, moteurs électriques, 370 × 920 × 700 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.
Article -
Au Grand Palais, les célèbres machines animées et sonores de Jean Tinguely se mettent en mouvement. Un moment rare, spectaculaire et joyeusement subversif à découvrir dans l’exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten cet automne.
Voir le contenu : Journaux intimes, journaux du monde : derniers jours pour découvrir l'art brut au Grand Palais
Fleury Joseph CRÉPIN, 1941, sans titre, huile sur toile, 61 x 89 cm (élément central), ART BRUT / donation Bruno Decharme en 2021
Article -
Jusqu’au 21 septembre au Grand Palais, l’exposition Art Brut, Dans l’intimité d’une collection. Donation Decharme au Centre Pompidou vous invite à explorer les voix singulières d’artistes souvent marginalisés, qui ont trouvé dans leurs créations un moyen...