On est complètement immergés dans le film du début à la fin. J'ai adoré la bande-son qui rythme la projection. Les trains, les buildings de New York, les pyramides du Caire... les images défilent. On voyage et on découvre plein d'artistes. On comprend bien l'évolution du street art, depuis sa naissance dans les rues et sur les trains, aux USA jusqu'aux œuvres plus contemporaines.
C'est l'image du cargo échoué recouvert d'un tag géant de 1UP (Mediterranean Sky - The Ship, Athènes, 2018) qui m'a marqué. J'ai mieux compris l'engagement des artistes urbains pour des causes comme les inégalités, la pauvreté et ici l'écologie.
On s'est lancé un défi : réaliser le meilleur graff ! Il y a plusieurs écrans interactifs, donc on peut rivaliser entre nous. C'est assez satisfaisant de dessiner son graff et de le voir en grand format projeté sur un mur. On s'est bien amusés.
Dans l'espace du bas, juste avant la boutique-librairie, les murs sont en expression libre. On s'en est donné à cœur joie ! J'ai beaucoup aimé laisser mon empreinte sur un mur, comme Yazoo Yang dont on a découvert le travail à l'étage. On prend un marqueur, on grave son blaze comme un signe de notre passage... C'est la première fois que je visite une expo où je participe. C'est vraiment ce qui m'a plu.
On se sent bien, détendus tout le temps de la visite. Ça ne ressemble pas aux autres musées. Ici, on peut avancer de salle en salle, s'arrêter pour écouter une interview, revenir sur nos pas pour revoir le film à 360°, et même dessiner sur les murs ! On ressent un sentiment de liberté qui colle bien au thème du street art.
Le Grand Palais Immersif vibre d'une énergie libre et créative ! Accompagnez vos enfants et adolescents à découvrir cette expérience, c'est certain, ils vont adorer ! Nos jeunes visiteurs en sont les premiers témoins enthousiastes.
