Les Mexicains à Paris

Les Mexicains à Paris

15 November 2016

Diego Rivera, Retrato de Adolfo Best Maugard, 1913, Museo Nacional de Arte, INBA



Au début du XXe siècle, plusieurs artistes mexicains ayant déjà suivi une formation académique reçurent une bourse du gouvernement et se rendirent en Europe pour se confronter aux maîtres anciens, découvrir les avant-gardes et consolider leur carrière. Ils purent approfondir leur connaissance de l’esthétique postimpressionniste et explorer les possibilités du futurisme et du cubisme.



Après plus de dix ans passés en France, des artistes comme Diego Rivera, Zárraga et Montenegro acquirent une large reconnaissance au sein du cercle avant-gardiste parisien. Lorsque la révolution mexicaine éclata, leur avenir artistique devint incertain. Après le chaos de la Première Guerre mondiale, la plupart des artistes, dont les Mexicains, cherchèrent à traduire dans leurs œuvres la quête d’un « retour à l’ordre ». Certains abandonnèrent l’avant-gardisme européen pour rentrer au Mexique et créer leur propre style, plus en accord avec la pensée esthétique nationale, tandis que d’autres, comme Nahui Olin et Agustín Lazo, bénéficiant du soutien nancier de leurs familles, se réfugiaient en Europe pour échapper à la révolution mexicaine.

 






Read also

A taste of Mexico, the trailer of the exhibition

Vidéo - 29 September 2016
Political revolution, but also cultural arts: between 1900 and 1950, Mexico bubbly. Painters, sculptors and photographers, the time of the artists engage and capture the tradition to build a Mexican modernity. Be the journey to discover or rediscover the masterpieces of Frida Kahlo, Diego Rivera, José Clemente Orozco and their contemporaries.

She lived 34 years at the Grand Palais

Vidéo - 9 September 2016
Is it possible to live more than 30 years in the Grand Palais ? It seems crazy, doesn't it ! Though it has been Betty Santacreu’s daily life from 1976 to 2010. Today, the former Grand Palais caretaker is retired but she keeps emotional memories of the years spent in this extraordinary « house » she could call HOME.
Browse magazine