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Les sépultures livrent de précieuses informations sur les hommes préhistoriques, sur ceux qui y sont inhumés mais aussi sur le groupe d’individus auquel ils appartenaient:
-au sujet de leur niveau d'humanité :
Anthropologues et archéologues s’intéressent aux sépultures préhistoriques parce qu’elles leur permettent d’étudier la manière dont les sociétés anciennes traitaient leurs défunts (les pratiques funéraires utilisées).
Elles leur livrent aussi des informations pour mieux comprendre la spiritualité des populations du passé : que pensaient-elles de la mort ? Avaient-elles une religion ? L’Homme de Neandertal croyait-il à un au-delà, à une autre vie après la mort ?
Les sépultures apportent la preuve qu’il existait une solidarité entre les Néandertaliens d’un même groupe. Les spécialistes appellent cette solidarité la « cohésion du groupe culturel ». Chez les Néandertaliens, les sentiments de regret, de respect envers le mort existaient. Le défunt n’était pas abandonné à la nature comme une chose que l’on laisse derrière soi et que l’on oublie. Le corps était protégé, installé dans un endroit clos plus ou moins aménagé, contenant parfois des offrandes.
L'illustrateur a dessiné le geste funéraire en cherchant à être le plus exact possible.
Le bébé néandertalien du Moustier a été inhumé il y a 40 000 ans. Son squelette a été découvert en 1914 par l’archéologue Denys Peyrony, sur le site éponyme du Moustier, en Dordogne.
« Oublié » pendant 82 ans dans les collections du musée national de Préhistoire, aux Eyzies–de-Tayac, le bloc contenant le petit squelette a été heureusement redécouvert en 1996 et étudié. Ce petit squelette de bébé est l’un des mieux conservés de tous ceux découverts jusqu’ici.
-au sujet de leur organisation :
Les sépultures informent aussi sur l’organisation technique et sociale du groupe qui les a réalisées : par la manière dont elles ont été construites, par la façon dont elles sont organisées les unes par rapport aux autres, par l’attention particulière qui leur a été apportée : y a-t-il des tombes riches et des tombes pauvres ? Elles révèlent la solidarité entre les individus du groupe et notamment la prise en charge des Néandertaliens diminués physiquement, les plus âgés, ou sans défense, les nouveaux-nés et les enfants.
-au sujet de leur morphologie et leur biologie :
Lorsque le squelette est bien conservé, la morphologie (la forme extérieure) de l’homme, de la femme ou de l’enfant découvert est étudiée en détail. Les spécialistes arrivent même à reconstituer leur apparence. L’analyse biologique apporte aussi des renseignements sur leurs maladies, leurs activités physiques, leur génétique (leurs origines : d’où viennent-ils ?), leur démographie (combien étaient-ils ?), etc.
-au sujet des objets qu’ils fabriquaient :
Certaines tombes livrent du mobilier (objets placés à côté du mort). Ce peut être des silex taillés, des coquillages, etc. - contemporains de l’époque du défunt - qui ont été déposés en offrandes près du mort. Ces objets ont traversé les millénaires parce qu’ils étaient dans un « ensemble clos » qui n’a subi aucune dégradation de l’extérieur. Ils sont très précieux pour les archéologues
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