L'idée de l'exposition vient d'Alain-Dominique Gallizia. Cet architecte passionné par l'univers des tag et graff décide de recueillir une collection de TAG pour immortaliser l'art éphémère de la rue. 150 artistes sont donc soumis aux mêmes impératifs. Un thème : l'amour, un matériau : la toile, un format. Résultat : la plus importante constitution de tags sur trois générations. Pour l'accueillir, aucun autre lieu que la galerie sud-est du Grand Palais ne pouvait être plus approprié. Ce vaste de 700 m2, qui servit de salles de cours aux étudiants de la Sorbonne à partir des années soixante, était inaccessible au public depuis 1999. Juste avant sa restauration en mai 2009, la galerie sud-est prête ses murs bruts au T.A.G. au Grand Palais.
L'exposition connaît un formidable succès : plus de 80 000 visiteurs en un mois avec des pics de fréquentation jusqu'à 4000 personnes par jour, un public renouvelé et une semaine de prolongation.