Velázquez est un peintre ambitieux. Il veut faire carrière et rêve de devenir peintre du roi...
En 1622, il tente une première fois d’accéder au souverain à Madrid. Il n’y arrivera pas, mais ce premier séjour est pour lui l’occasion de découvrir un nouveau courant de peinture venu d’Italie et considéré comme « moderne » : le caravagisme. Ces quelques mois en Castille lui offre en outre l’opportunité de se faire connaître et de faire reconnaître son talent en exécutant quelques portraits. L’un d’entre eux retint l’attention du puissant ministre de Philippe IV, le comte d’Olivares, qui le fait rappeler de Séville quelques mois plus tard. Le jeune Sévillan peut enfin rencontrer le monarque, en août 1623, et exécuter son portrait.
L’œuvre plaît. Il est nommé peintre du roi en octobre de la même année. Les premiers moments de Velázquez à la Cour sont pour lui l’occasion de se familiariser avec les goûts et traditions qui y règnent. Ils lui permettent aussi de faire la connaissance de personnages illustres qui viennent rendre visite au roi dont, en 1628, le plus célèbre peintre de l’époque : Pierre Paul Rubens. C’est ce dernier dit-on, qui sut convaincre le souverain d’envoyer son protégé se former en Italie. Sitôt l’autorisation obtenue, Velázquez part pour Barcelone et pose bientôt, à Gênes, un pied dans la péninsule voisine.
Pour étudier l'art du portrait à la Renaissance, quel plus beau modèle que Monna Lisa ?
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Pablo Picasso n’accorde à Irving Penn que dix petites minutes pour le prendre en photo. Penn doit donc mobiliser tout son talent et toute son expérience pour sculpter l’essence de ce personnage fascinant…
Dans les années 1950 et au début des années 1960, le regard d’Irving Penn, son inventivité et ses compétences techniques sont très demandés. Il partage son temps entre la publicité et les photographies de mode ou de célébrités pour Vogue.