Lucien Clergue : ruines, cimetières, saltimbanques, charognes

8 décembre 2015
La mère de Lucien Clergue, qui l’élève seule, rêve d’en faire un artiste...

Arlequin aux affiches, Arles, 1955, tirage vintage, 30,1 × 24,3 cm © Atelier Lucien Clergue

Étant tombée malade, le jeune Lucien Clergue la soigne au quotidien, mais elle meurt bientôt. Cette jeunesse difficile aide à comprendre les images sombres des premiers travaux de Lucien Clergue. Il soumet régulièrement les progrès à ses amis Jean-Marie Magnan et Jean-Maurice Rouquette.



Ce sont ces photos qui séduiront Pablo Picasso à qui Lucien Clergue les présente à l’issue d’une corrida. Ainsi encouragé, il poursuit rapidement avec la série des pierrots et des arlequins, enfants qu’il déguise et fait poser plusieurs après-midi durant dans les vestiges de la ville bombardée, les dirigeant selon des mises en scène mélancoliques, au coeur desquelles Lucien Clergue dira s’être représenté à travers le petit garçon qui tient un violon.

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