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Envie d'en savoir plus sur la rétrospective Miró qui ouvre au Grand Palais le 3 octobre 2018 ? Nous avons posé trois questions au commissaire de l'exposition et ami de l'artiste, Jean-Louis Prat !
Joan Miró (1893-1983) tient une place singulière dans l’histoire de l’art du XXe siècle. La rétrospective du Grand Palais permet de présenter son oeuvre dans toute sa diversité. En effet, cet artiste catalan a su développer une approche originale tant dans le domaine de la peinture que de la céramique et de la sculpture. De sa terre natale à Paris, au coeur d’une époque tourmentée, le peintre réinterprète la réalité librement. Contemporain de Picasso (1881-1973), de Matisse (1869- 1954), du surréalisme, il ouvre une voie artistique autonome et invente un univers coloré et poétique. Les oeuvres, exposées selon un parcours chronologique, retracent l’itinéraire de cet artiste hors-norme, au regard généreux posé sur le monde.
Commissaire de l’exposition : Jean-Louis Prat, ancien directeur de la Fondation Maeght (1970-2005), historien de l’art, membre du Comité Joan Miró.
Quand s’est tenu le dernier événement important sur Miró en France et qu'apporte la rétrospective de 2018 au Grand Palais ?
Il y a eu une exposition au Grand Palais en 1974 où j’accompagnais Miró. Les dernières expositions d’envergure dans lesquelles Miró occupait une place importante sont celles qui ont eu lieu au Centre Pompidou-Musée national d’art moderne : La Révolution surréaliste (2002) et Joan Miró 1917-1934. La naissance du monde (2004).
Dans la rétrospective de 2018 au Grand Palais, le visiteur suivra le chemin de Miró durant presque 70 ans de création. Il a probablement été marqué par 50 ans d’Histoire forgée par deux guerres mondiales. Ces évènements considérables, l’interrogation qu’il a sur les hommes, sur lui-même et sur sa terre ont animé son travail.
Quelle place accordait- il à toutes ces formes différentes de création ?
Miró peint à l’huile mais il renouvelle également l’activité plastique en utilisant des matériaux de récupération et les mêlant entre eux. Ses sculptures amalgament des trouvailles par des ajouts d’objets de la vie quotidienne ramassés lors de ses promenades. Il les métamorphose en leur donnant une autre relation à l’espace et en jouant de manière peu conventionnelle avec la couleur peinte sur les bronzes. Des titres, des signes et des inscriptions ponctuent ses toiles.
Miró a su créer un alphabet qu’on ne connaissait pas dans la peinture. C’est un langage dont nous avons besoin aujourd’hui, qui n’est ni figuratif ni abstrait et qui invente quelque chose en relation avec l’esprit, un univers ouvert au monde. Il y a toujours chez lui une fidélité avec le sol qui l’a vu naître et également avec ceux qu’il a connu. Par exemple, dans son tableau très important La Ferme, qu’acheta Hemingway, il traduit son attachement à sa terre natale, à Mont-roig. Il part de la réalité quotidienne de l’homme qui cultive et la réinvente avec des signes. Joan Miró a été votre ami.
Y a-t-il un souvenir que vous tenez à partager avec le public et que souhaitez-vous que les visiteurs retiennent de l’exposition ?
J’ai toujours été ébloui par Miró, par ce regard, sa générosité et cette attention qu’il avait aux autres. Je l’ai vu de manière régulière jusqu’à sa mort le 25 décembre 1983. Nous allions au cirque et il était fasciné de voir les artistes qui s’y produisaient. Il y avait chez lui un sens aigu d’interroger l’instant, de le vivre pleinement et avec les autres. Miró est universel, il est compris sur toute la terre. Et j’espère que le public sera là pour partager, car partager les rêves de Miró, c’est partager un espoir et partager un espoir, c’est croire qu’il y a toujours quelque chose d’intéressant dans le temps où l’on vit.
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