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Découvrez l’époque surréaliste de Miró où il invente un monde poétique, inconnu jusqu’alors dans la peinture du XXe siècle avec un langage résolument novateur !
Je ne rêve jamais la nuit, mais dans mon atelier je suis en plein rêve. […]
C’est quand je travaille, quand je suis éveillé que je rêve. […]
Le rêve est dans ma vitalité, pas dans les marges, pas provoqué. Jamais.
Joan Miró, Ceci est la couleur de mes rêves, 1977
En 1923, Miró vit et travaille dans son atelier de la rue Blomet à Paris. Il partage les préoccupations de ses amis écrivains et en comprend les nouveaux enjeux. Il plonge alors dans un univers poétique qui le libère des carcans de la tradition. La réalité visible n’est plus son modèle. Les éléments du réel se métamorphosent désormais en un système de signes. L’imaginaire se déploie pour se substituer à la représentation du réel. Sur des fonds monochromes comme extraits du ciel ou de la terre, bleus ou ocres, s’inscrivent des signes qui renvoient au potentiel lyrique des objets.
Zoom sur Peinture-poème (Photo : ceci est la couleur des mes rêves), 1925, New-York, The Metropolitan Museum of Art
Peinte à Mont-roig au cours de l’été 1925, cette toile radicale de Miró, qui fait fonction d’emblème et de programme, est une de ses plus célèbres. En liant clairement la couleur bleu azur et le domaine du rêve, elle inaugure la grande série, ininterrompue jusqu’en 1928, des peintures dites « de rêves » ou « peintures-poèmes ». Si l’écriture graphique de ce projet peut s’apparenter à l’écriture « automatique » d’un calligramme, il semble que le véritable « travail du rêve » doive être situé au moment même de l’exécution de la peinture. Partant de l’idée d’une photographie, Miró n’en fait pas une reproduction, ni même un collage, mais peint soigneusement, avec pleins et déliés, le mot « Photo » sur le haut de sa toile, ce qui était selon lui « plus dans la lignée de Picabia que de Breton ». À l’oblique du mot « Photo » apparaît, sur le fond neutre de la toile, une tache bleue informe, déjà exactement gouachée dans l’esquisse d’un carnet. En dessous est inscrite une légende manuscrite, qui a valeur de manifeste : ceci est la couleur de mes rêves. Jamais tableau ne fut plus directif avec si peu de moyens : ceci désignant au spectateur les intentions et les outils du peintre.
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Until March 15, you're invited to explore the fascinating worlds of Eva Jospin and Claire Tabouret, presented in two Grand Palais galleries linked by the same entrance.
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Manufacture de la Savonnerie d’après Charles Le Brun (1619-1690), Tête d’Apollon, détail du 6e tapis de la Grande Galerie du Louvre, laine et lin, 8,82 x 5,94. Paris, Mobilier national
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Seven days only, some thirty carpets on display, a royal setting resurrected: enter the legend of the Sun King, under the majestic glass roof of the Grand Palais. Ticketing is now open!
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Jean Tinguely, L’Enfer, un petit début, 1984, métal, objets et matériaux divers, moteurs électriques, 370 × 920 × 700 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.
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An artistic, playful and historic interlude before the holidays! You still have until January 4, 2026 to discover the adventure of the trio Saint Phalle, Tinguely, Hulten. Between the Swiss sculptor, the Franco-American sculptor and the Swedish curator...