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Découvrez qui était la Goulue, élue reine du Cancan des nuits parisiennes et préparez vous à voir l'exposition Toulouse-Lautrec au Grand Palais dès le 9 octobre 2019 !
Après le régime si décrié du Second Empire (« la fête impériale »), la IIIe République a commencé par un retour à l’ordre et à la morale entre Adolphe Thiers et Jules Simon. Dix ans plus tard, avec les républicains opportunistes, il semble que la rigueur des débuts ait fait place à une tolérance comportementale beaucoup plus large : liberté de la presse, prostitution en maisons closes et de plus en plus sur le trottoir, non-application de fait de la loi sur l’ivresse publique, etc. Les lieux de plaisir, rues chaudes et guinguettes, se multiplient, surtout à Paris bien sûr, mais aussi dans toutes les villes.
Tous ces établissements se renouvellent rapidement à Paris. Le bal Mabille disparaît en plein ordre moral (1875) mais l’Élysée-Montmartre, en bas de la Butte, prend la relève et draine une clientèle cosmopolite. Les cafés-concerts et autres « beuglants » se multiplient après l’Exposition universelle de 1878. Le cabaret des Folies-Bergère invente après 1886 la version française du « music hall », tandis que le Moulin-Rouge ouvre ses portes en 1889 sur le boulevard de Clichy.
Les courtisanes, ces « femme[s] de mœurs déréglées qui se distingue[nt] par une certaine élégance de manières, et qui met[tent] à prix [leurs] faveurs » selon la définition du Dictionnaire des dictionnaires, de 1889, sont surnommées « cocottes », « grandes horizontales » ou « demi-mondaines ». Certaines parviennent à la notoriété, à l’ombre de leurs protecteurs. Elles deviennent les reines de la nuit parisienne et font carrière de danseuses. En association avec Valentin le Désossé, la Môme Fromage, Nini Patte en l’air, Muguet la limonière, Rayon d’or et autres Trompe-la-mort, la Goulue, ou Demi-siphon, mènent le « chahut ». Les peintres, notamment Jules Chéret et surtout Toulouse-Lautrec croquent à l’envi ces scènes audacieuses.
Zoom sur La Goulue
La Goulue (Louise Weber, 1866-1929) n’avait pas vingt ans que déjà elle produisait des « nus esthétiques » pour le photographe Achille Delmaet. Dans les années 1890, la Goulue accède au sommet de sa gloire, mène grand train, allant même jusqu’à louer l’hôtel de la Païva (courtisane sous Napoléon III), au 25 de l’avenue des Champs-Élysées. Assise jambes écartées, debout sur une jambe l’autre levée très haut, grand décolleté, parfois même seins à l’air, bras nus, toutes ses poses veulent dire sa profession, sa provocation et son mépris des conventions.
Ses amants se succèdent, et à son palmarès figurent le prince égyptien Chérif Amourad Yazi, fils du khédive, le prince de Galles (futur Édouard VII) et le grand-duc russe Alexis. Mais la gambilleuse se ruine et se transforme en dompteuse de fauves, poursuivant son exhibition.
Les contemporains s’accordaient pour désigner la Goulue reine du cancan. En 1895, elle quitte la salle du Moulin-Rouge pour la foire du Trône où elle présente un spectacle de danse du ventre. Elle demande alors à son ami Toulouse-Lautrec de peindre les deux panneaux de sa baraque. Le trait radicalement nouveau de Lautrec, familier du monde interlope des cabarets, tranche avec la tradition picturale initiée par Chéret et poursuivie par Meunier.
Réservez votre billet pour l'exposition Toulouse-Lautrec au Grand Palais dès le 9 octobre 2019 !
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le site L'histoire par l'image dont est extrait ce texte !
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