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L'exposition Carambolages rassemble 185 œuvres plus variées et originales les unes que les autres. Pour vous aider à les découvrir, le Grand Palais vous propose d'en mettre quelques unes en lumière tout au long de l'exposition.
Carambolages : les secrets des œuvres - Un œil qui regarde
Dès 1785, Lady Eleanor Butler écrit qu’un ami lui a montré «un oeil fait à Paris, serti dans une bague, une vraie idée française».Mais c’est l’histoire du prince de Galles, futur George IV, qui lança la mode des yeux peints. À l’âge de 21 ans, en 1784, il tombe amoureux de Maria Fitzherbert, mais ne peut l’épouser, car son père George III n’y consentirait pas. En effet, la dame est catholique et la règlementation royale exige l’accord du père pour un mariage avant l’âge de 25 ans. Il simule alors un suicide qui ébranle la convoitée. Après avoir accédé à sa demande, elle s’enfuit pour plus d’un an sur le continent. Mais la passion du prince ne tarit pas et il lui envoie une lettre accompagnée de son oeil peint par le miniaturiste Richard Cosway. Conquise, Maria Fitzherbert rentre à Londres et l’épouse secrètement. Peu après, elle fit peindre son oeil dans un pendentif par le même artiste et en fit don à son mari.
Cet échange de témoins oculaires au lieu d’anneaux fut interprété comme une preuve de leur alliance secrète. La mode connut un vrai succès jusque vers 1830 et se diffusa surtout en Angleterre, en France et en Russie. Les yeux peints se répandent sur des supports variés. Réalisés sur parchemin ou ivoire, ils sont souvent sertis de pierres précieuses et se déclinent en broches, sautoirs, bracelets et épingles, mais aussi sur des boîtes: tabatières, boîtes à cure-dents, etc. Ils s’échangent entre amants, mais perpétuent aussi le souvenir des chers disparus. C’est sans doute le cas de cette tabatière. L’oeil se profile au milieu de lauriers qui symbolisent la victoire et la gloire, militaire ou intellectuelle, et de ce fait aussi l’immortalité.
Ces yeux ne sont pas de simples portraits partiels, mais bien plus des interpellations de celui qui regarde et observe le destinataire. Leur rôle est de rappeler constamment la présence, quasi inquisitrice, de l’être aimé. En s’échangeant leur regard ou en se soumettant à lui, les amants échangent leurs désirs et s’offrent l’un à l’autre (Grootenboer, 2006). L’oeil est souvent assorti de cheveux, quelquefois même découpés et mêlés à la peinture dans une pratique qui relève de la magie
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At the Grand Palais, Eva Jospin's "Grottesco" exhibition offers a timeless journey. Mysterious caves, sculpted nymphaea, petrified forests and "embroidered tableaux" come together to form a world apart. In this interview, the artist reveals her sources of inspiration, her relationship with cardboard and embroidery, and the way she turns each viewer into an explorer of her fantastical landscapes.
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Until March 15, you're invited to explore the fascinating worlds of Eva Jospin and Claire Tabouret, presented in two Grand Palais galleries linked by the same entrance.
See content : A treasure of the Sun King soon to be displayed under the glass roof of the Grand Palais: book your tickets now!
Manufacture de la Savonnerie d’après Charles Le Brun (1619-1690), Tête d’Apollon, détail du 6e tapis de la Grande Galerie du Louvre, laine et lin, 8,82 x 5,94. Paris, Mobilier national
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Seven days only, some thirty carpets on display, a royal setting resurrected: enter the legend of the Sun King, under the majestic glass roof of the Grand Palais. Ticketing is now open!