Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Article -
Comme le chiffonnier de Baudelaire qui trie les déchets rejetés par la ville, Irving Penn voit de la poésie dans les détritus : pris au sens large, ils constituent des témoignages indirects de l’état du monde.
Ce commentaire ironique sur la culture du jetable et du provisoire aux États-Unis souligne indirectement l’irresponsabilité du gouvernement et des grandes entreprises qui salissent la planète et compromettent la santé des êtres humains. En 1979-1980, il prolonge ce thème avec une série appelée Archaeology ; comme si un chiffonnier l’avait laissé faire son choix dans son sac ou si un archéologue avait partagé avec lui les fragments et les artefacts trouvés lors d’une fouille dans une décharge, il transforme en oeuvre d’art sa collection grandissante de vieille vaisselle, de morceaux de métal, de bouts d’os et de pièces de machines. Puisque la modernité a fabriqué, dédaigné puis jeté ces choses, semble suggérer Irving Penn, il ne s’agit pas seulement de détritus, mais bien d’un autre versant de notre civilisation.
Sa pratique de la nature morte, assemblée à la manière d’un puzzle en trois dimensions, est une forme de méditation créative. Irving Penn s’absorbe dans l’observation des matières, scrute les trésors qu’offrent à son imagination le cuir des chaussures, une cruche fissurée ou un pétale.
Aussi sensible à la charge émotionnelle des objets qu’à l’étincelle sensible émanant des individus, il écoute leur message et les photographie séparément ou en conversation, tels des substituts d’êtres humains. Ces assemblages sont ensuite défaits, puis minutieusement réagencés dans d’autres configurations. Les photographies figent les instants de répit dans l’activité mentale incessante d’Irving Penn. Elles pérennisent un cycle de changement perpétuel et offrent une nouvelle preuve de l’exceptionnelle fécondité de l’artiste.
Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
See content : The Grand Palais Sports Chronicles: sport during World War II in 5 key moments
L’École Popard au Grand Palais, 1942
Article -
The 1930s marked the democratization of sport. But with the onset of World War II, the Grand Palais changed its face: it became a sports propaganda tool serving the government's ideology. Let’s look back at five key moments that illustrate this shift.
See content : What can families do at the Grand Palais right now?
Article -
This autumn, there's no need to choose between art, science and discovery: the Grand Palais brings them all together for you. So get your curious, your dreamers, your players ready... and discover the program for the coming weeks!
See content : The bees are back on the roof of the Grand Palais!
Les ruches sont installées, gare aux abeilles !
Article -
They are once again buzzing above the Grand Palais: this summer of 2025, five beehives have taken up residence on the roof of the monument in a sustainable and educational move.