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Découvrez les premières oeuvres de l'artiste qui utilise toute sa vie des références à sa terre natale, la Catalogne, avec laquelle il établit dès 1915 une relation exceptionnelle, quasi charnelle !
De son apprentissage à Barcelone, Miró apprend l’importance de la vie intérieure, l’énergie que peut procurer la concentration mentale et la toute-puissance de l’imaginaire. Il travaille avec acharnement, conduit par une « passion brûlante ». Ses premiers travaux sont ceux, selon sa propre expression, d’un « Fauve catalan » qui se cherche. Ses sujets sont essentiellement tirés des environs de Mont-roig (Catalogne) dont il nourrit son œuvre. Du fauvisme, Miró ne retient que la valeur expressive de la couleur qu’il met au service d’un lyrisme personnel exubérant. Par la ligne, la couleur, mais aussi le fond, Miró cherche à exprimer une énergie vitale.
Avec le mouvement cubiste, Miró a entretenu une relation extrêmement complexe. À André Masson, il dit un jour : « Je briserai leur guitare », même si ses premières toiles de 1916-1919 révèlent qu’il en a assimilé certains principes. Miró reprend le découpage des plans en facettes, le basculement des perspectives et la multiplication des points de vue. Ses toiles ont cependant peu en commun avec la peinture de Braque et de Picasso de 1910-1912, ou encore avec les créations présentées au Salon d’automne et au Salon des indépendants par Fernand Léger, Juan Gris, Albert Gleizes… Par leur structure et leur inspiration, les créations de Miró doivent davantage à Cézanne et combinent une grande variété de sources : l’art catalan, le fauvisme, le futurisme italien.
Zoom sur son autoportrait, 1919
Exécuté au cours de l’été 1919 à Mont-roig, cet autoportrait d’une « merveilleuse gravité » est emblématique. Partagé dans son désir entre Paris et Mont-roig, Miró se livre pour la première fois à une introspection sans complaisance. Le peintre s’est représenté en buste, vêtu de sa veste de paysan catalan ourlée de noir. De cette masse rouge, décomposée à gauche en grands aplats anguleux, tandis qu’à droite courent les lignes de profonds sillons comme ceux d’une terre labourée, émerge une tête ronde que ses traits figés privent d’expression. À la finesse miniaturiste du détail succèdent une grandeur et une puissance calme. La volonté d’une objectivité absolue se révèle d’une manière frappante dans cette oeuvre. Le peintre soutient sans ruse son propre regard renvoyé par le miroir. La zone qui contient les yeux écarquillés, les pommettes, le nez et la bouche, produit un effet d’étrangeté et capte l’attention. La singularité de cet autoportrait dessine un tempérament qui ne manquera pas de déconcerter les critiques parisiens, tel Florent Fels, qui qualifia le peintre catalan de « peintre rustique ». Dalmau offrit, probablement en avril 1921, cet Autoportrait à Picasso, qui le conserva toute sa vie.
Retrouvez cette oeuvre dans l'exposition Miró au Grand Palais !
Ouverture tous les jours pendant les vacances de la Toussaint (du 20 octobre au 3 novembre)
de 10h à 22h sauf le mardi (fermeture exceptionnelle à 20h le 25 octobre).
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