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Poursuivons le parcours de Greco de la Crète à l'Espagne, avec cette semaine son arrivée à Tolède !
Tout comme Venise, Rome reste fermée à Greco. On a longtemps cherché dans son tempérament arrogant les raisons de ce nouvel échec. Il ne faut cependant pas sous-estimer les difficultés que
pouvait alors rencontrer un peintre étranger. Sans appui, maitrisant imparfaitement la langue italienne et ignorant la technique de la fresque, il n’est pas aisé de se faire une place dans une ville aux mains de dynasties d’artistes bien installées.
L’Espagne serait donc son Eldorado. On dit que le roi Philippe II, grand admirateur de Titien, cherche des peintres pour décorer son gigantesque monastère de l’Escorial. Luis de Castilla, un ami espagnol rencontré à Rome, l’assure de son soutien auprès de son père, Diego, doyen des chanoines de la cathédrale de Tolède. Alors que Madrid émerge à peine, Tolède est la cité la plus prospère de Castille. Greco croit à sa chance. En 1577, il signe deux contrats avec Diego de Castilla : l’un pour L’Expolio de la sacristie de la cathédrale (ci-contre à gauche), l’autre pour le retable monumental et les deux autels latéraux de l’église du couvent de Santo Domingo el Antiguo. Greco a enfin l’occasion de montrer l’étendue de son talent. Peu après, vers 1578-1579, il entreprend un tableau pour le roi, L’Adoration du nom de Jésus, véritable manifeste chrétien. C’est un succès. Le monarque lui passe une nouvelle commande pour une chapelle de l’Escorial dédiée au martyre de saint Maurice, mais cette fois, accusée de manquer de piété, l’œuvre déplait fortement. Il n’y aura pas de troisième fois.
Tolède rayonne dans toute l’Europe comme l’un des grands centres artistiques et culturels. Quand Greco s’y installe, il se trouve à son aise parmi une clientèle lettrée qui partage l’esprit humaniste découvert lors de ses années italiennes. La vieille cité impériale devient dès lors le cadre - et presque le personnage secondaire - de nombre de ses compositions dont les arrière-plans laissent voir les monuments emblématiques : la cathédrale, l’Alcazar, le pont d’Alcántara... C’est notamment le cas dans Saint Martin et le mendiant. (ci-contre à droite) Le développement de la dévotion privée amène de nombreuses familles tolédanes à fonder des chapelles et des oratoires.
La demande de tableaux s’accroît d’autant. Greco profite de ce contexte favorable et se dote bientôt d’un atelier pour pouvoir répondre aux commandes ordinaires tandis qu’il travaille lui-même aux marchés les plus importants. Parallèlement, il dépense beaucoup de temps et d’énergie en procès contre des mauvais payeurs, dont l’Eglise souvent, qui négocient à la baisse le prix de ses œuvres une fois livrées.
Retrouvez l'ensemble du parcours de Greco, de la Crète à Tolède dans l'exposition du Grand Palais jusqu'au 10 février 2020 !
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