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C’est le critique d’art Louis Vauxcelles qui aurait donné son nom au mouvement cubiste en parlant de « petits cubes » pour décrire une œuvre de Braque en 1908. Le cubisme cherche effectivement à représenter ses sujets par l’association de figures géométriques. La réalité doit être débarrassée de ses aspects secondaires et éphémères, il s’agit de trouver la structure profonde des choses et les formes essentielles (polyèdres, cylindres, cônes…). En 1907, Picasso (1881-1973) peint les Demoiselles d’Avignon, considéré comme le premier tableau cubiste. Braque (1882-1963) s’engage sur la même voie après avoir vu le tableau.
Parmi les influences des deux artistes on retrouve Cézanne (1839-1906) et ses recherches sur l'espace, la géométrie des volumes, le rapport entre couleurs et formes. On trouve aussi l'"art nègre" dans lequel les cubistes trouvent des qualités plastiques jusque là ignorées.
Le premier cubisme est dit "analytique" : les objets sont analysés de plusieurs points de vue, les volumes sont éclatés en une multitude de facettes. La palette se réduit à des gris ou des bruns mais une grande importance est laissée à la lumière et à la transparence des plans.
Le cubisme "synthétique" qui lui succède dans les années 1912-1914 simplifie la représentation. Au lieu de multiplier les points de vue on choisit les facettes les plus pertinentes pour la compréhension de l’objet. La couleur réapparaît par le biais du collage (objets, papiers…).
Le cubisme suscite l’enthousiasme de plusieurs peintres comme Gris (1887-1927), Delaunay (1885-1941) et Léger (1881-1955) et de sculpteurs parmi lesquels on trouve Brancusi (1876-1957) ou Duchamp-Villon (18876-1918). L’écrivain Apollinaire apporte au mouvement son soutien et sa réflexion par des écrits théoriques.
Après la première guerre mondiale le mouvement s’essouffle mais son influence reste majeure : les surréalistes lui empruntent l’invention du collage et l’art abstrait doit beaucoup à la déconstruction du réel opérée par les cubistes.
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At the Grand Palais, Eva Jospin's "Grottesco" exhibition offers a timeless journey. Mysterious caves, sculpted nymphaea, petrified forests and "embroidered tableaux" come together to form a world apart. In this interview, the artist reveals her sources of inspiration, her relationship with cardboard and embroidery, and the way she turns each viewer into an explorer of her fantastical landscapes.
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Until March 15, you're invited to explore the fascinating worlds of Eva Jospin and Claire Tabouret, presented in two Grand Palais galleries linked by the same entrance.
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Manufacture de la Savonnerie d’après Charles Le Brun (1619-1690), Tête d’Apollon, détail du 6e tapis de la Grande Galerie du Louvre, laine et lin, 8,82 x 5,94. Paris, Mobilier national
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Seven days only, some thirty carpets on display, a royal setting resurrected: enter the legend of the Sun King, under the majestic glass roof of the Grand Palais. Ticketing is now open!