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En 1848, une révolution se déroule en France. Le peuple se soulève contre le pouvoir et instaure la IIe République. Les préoccupations sociales touchent également les arts.
Certains peintres vont refuser de représenter uniquement le passé. Ils s'intéressent à la société d'aujourd'hui, à la situation des ouvriers, des paysans. Ils puisent leurs sujets dans la réalité et non plus dans la Bible et dans les récits de l'Antiquité.
Courbet est le chef de file de ce nouveau mouvement. Il se détache des grands maîtres et son seul modèle est la nature. Il peint de nombreux portraits et des paysages, genre mineur pour l'Académie. En 1855, après de nombreux refus au Salon, il décide de monter, à part, sa propre exposition. Il accroche ses toiles dans une baraque à Paris qu'il nomme le “Pavillon du Réalisme”. Il s'agit de la première exposition indépendante qui inspirera celle des impressionnistes vingt ans plus tard. Champfleury, critique d'art rédige Le Manifeste du réalisme. Courbet veut “faire de l'art vivant”, comme il l'écrit: représenter des sujets du quotidien. En 1850, il peint Un enterrement à Ornans, toile très critiquée. Il utilise le grand format, réservé à la peinture d'histoire, pour peindre un sujet banal, non héroïque. Au premier plan du tableau: le trou de la tombe. Les paysans sont au même plan que les notables et les prêtres. D'autre part, il renonce au dessin et à la touche lisse, académique. Sa touche est épaisse, laissant volontairement apparaître les traces de son pinceau.
Millet peint avec d'autres artistes dans la forêt de Fontainebleau, à Barbizon. Pendant que ses amis peignent des paysages, Millet s'intéresse à la figure. Il décrit la vie paysanne. Il s'agit ni d'un acte révolutionnaire, ni de moquer la population. Il peint ce qu'il observe, le travail dans les champs. L'Angélus présente une scène très calme, un moment de prière dans la journée de travail. Il s'agit d'un instant du quotidien.
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See content : Royal tapestries: a never-before-seen commission revealed at the Grand Palais
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16 monumental tapestries, imagined by Danish artists and woven in France, are exceptionally reunited in Paris before reaching their final destination: Koldinghus Castle in Denmark. This unique royal commission is currently on display in the heart of the monument.
See content : Watch now: inside the monumental restoration of the Grand Palais
Vue de la Nef Nord, depuis le centre de la Nef, Décembre 2021
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An extraordinary project, an emblematic building, human adventures: for almost four years, director Stefan Cornic followed the major stages in the restoration of the Grand Palais, camera by hand. The result? An immersive, sensitive documentary, Les...
See content : Portrait of Niki de Saint Phalle
Niki de Saint Phalle at her shooting session realized in a courtyard in Stockholm, on May 14 1961, before the opening of the exhibition "Rörelse i konsten" at the Moderna Museet (May 17-September 3, 1961)
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Painter, sculptor and performer Niki de Saint Phalle left her mark on art history with her imaginative, colorful and political creations. As a key figure of the twentieth century, she shook up codes with her monumental creations and uncompromising...